Pauline Julier
- 2010
- 22’
- autoproduction
- Suisse/Norvege
Le spectateur est à la place de Noé, en plein rêve. Il se réveille dans un lieu clos, avec autour de lui une énorme quantité de graines visiblement conservées à l’abri. L’espace est trop étroit, il décide de sortir. Dehors le monde a disparu sous la glace. Il est seul. Alors qu’il est partagé entre la peur et un sentiment de plénitude face à cette nouvelle découverte, des images désordonnées lui soufflent le souvenir de son monde. Métaphore poétique d’un état de folie lucide, le film suggère la possibilité d’un monde inhabité et stérile, un cauchemar blanc…
Prix du court-métrage 2010