La mémoire de la bombe atomique et de ses terribles effets constitue l’identité de la ville de Hiroshima, reconstruite autour du Parc du Mémorial de la Paix. Mais l’herbe a repoussé et le temps a effacé les traces de la désolation atomique. Le long de la rivière, les arbres du jardin Shukkeien traversé par l’écrivain Tamiki Hara le matin du 6 août 1945, semblent se dresser depuis toujours. J’ai filmé quelques fragments des multiples mémoires qui se sont déposées dans la ville.