Vendredi 31 octobre 2008, 17h30

Espace Jean Vilar - salle 2

31 octobre 2008

Sélection écoles et formations


Le bestiaire de Gaëlle

Virginie Villemin | 2008 | 28' | France

Gaëlle, 21 ans vit avec sa mère Raymonde et Morgane, 7 ans. Gaëlle a un drôle de rapport au temps. Elle danse dès 6H30 du matin devant Chantal Goya. Toujours la même chanson qui tourne qui tourne tandis que Gaëlle oscille en avant, en arrière. Gaëlle fixe ses doigts comme si ceux-ci tenaient son corps. Ca l’empêche de plonger, sombrer. C’est une caractéristique de l’autisme. Raymonde la mère tient son monde. Parfois, ça flanche mais c’est le vent, ou la vie…Et ça c’est pas moi qui le dis…


Cocotte 17 minutes

Brice Morel | 2008 | 17' | France

Ce film sur trois écrans est le produit du travail d’un atelier dont les participants, pour certains, d’anciens pensionnaires d’une clinique psychiatrique, ont élaboré le scénario et en sont les interprètes. Un boulanger, un glaneur, une chanteuse et son chauffeur circulent à travers une fiction pour laquelle il ne se s’agit pas de diriger les acteurs, mais d’établir les statuts d’une narration qui fasse plier les contraintes d’un film de fiction à celles du cinéma direct, et inversement, afin que chacun puisse être satisfait de son image et s’en reconnaisse aussi l’auteur.


Philippine

Sophie Sherman | 2008 | 45' | France

J’ai rencontré Philippine, une jeune fille trisomique 21, ensemble nous avons fait ce film. Je vous propose de la suivre chez elle, ou à l’école et nous découvrirons sa grâce, son caractère, ses paroles : •guill• Je ne suis pas handicapé, je suis unique•guill•.


Tatoo perdu

Séverine Mathieu / Groupe de patients du Pavillon 10 (unité temps plein fermée) / Hôpital de jour Henri Colomb | 2008 | 18' | France

Film réalisé dans le cadre d’un atelier cinéma à l’hôpital psychiatrique Edouard Toulouse, Marseille. Dans la salle de jeux du Casino de Bandole, autour de la table de la roulette, une bagarre éclate entre deux « potes de cité » venus « flamber », une princesse aux pieds nus, habituée des lieux, et un croupier qui voudrait bien aller au bout de la partie. La cause en est la bague que la princesse porte à son doigt : elle soutient que c’est un bijou de famille et supplie qu’on la laisse tranquille, alors que les deux « potes » viennent de voler la même dans la vitrine fracturée d’une bijouterie. Il faut dire que le voiturier du Casino est depuis longtemps amoureux de la princesse…