Aujourd’hui, dans le système économique du cinéma resserré autour des critères de fréquentation, d’audimat et de recette financière, où en est la jeune création cinématographique ?
Le soutien des salles à la création rencontre-t-il et répond-il encore aux auteurs ?
Et quelle place sur nos écrans pour les œuvres ne répondant pas aux critères imposés?
Autant d’interrogations auxquelles il nous faut répondre afin de redonner de la liberté à la création, et donner aux réalisateurs et aux salles de quartier l‘envie de résister, et non de se résigner. Tous ces films en devenir doivent avoir une vraie chance d’exister au travers d’aides nouvelles, tant sur le plan de la réalisation que sur celui de la diffusion. C’est autour de ces questions fondamentales que nous vous proposons d’échanger lors de ce temps privilégié.« La lutte continue, et le cinéma indépendant vivra. Il vivra pour la bonne et simple raison qu’il n’est pas déjà mort. Il vivra malgré tout, envers et contre tout, parce que toujours il y aura des voleurs de pellicule, des détourneurs de cinéma, des salles non rentables squattées par des associations de réfractaires.
Le cinéma indépendant vivra parce qu’il est l’expression d’une liberté, celle de regarder le monde et de le dire tel qu’on le voit.
Vive la flibuste ! » Lucas Belvaux.
En présence de Camille Jouhair, fondateur d’Hevadis Films, entreprise de distribution de films, et d’Emmanuel Gras, cinéaste membre de l’Acid.