Palmarès

Prix des Écrans Documentaires

Faire le bois de Lola Peuch
Chaylla de Clara Teper et Paul Pirritano

Mention Spéciale du Jury

Tutto Apposto Gioia Mia de Chloé Lecci López

Prix du Jury

Le bruit de l’eau, le gris du parking – le vert de Théo Sauvé

Prix du Jury Lycéen

Le colporteur de Guillaume Lehingue


Chaque année, un jury composé de professionnel·le·s du cinéma remet le Prix des Écrans Documentaires. Nous remercions chaleureusement Mia Ma, Maïté Peltier et Bruno Deruisseau  pour leur présence et leur regard. Le Prix Lycéen, remis par trois lycéen.ne.s francilien.ne.s, a été décerné par Amira Elasri, Antonin Maillos, Sofia Ait Mansour et Karima Haroun. 

Le Prix des Écrans Documentaires 2022 a salué ex aequo Faire le bois de Lola Peuch et Chaylla de Clara Teper et Paul Pirritano. Le jury a souhaité récompenser ces deux films très différents dans leur forme mais qui se rejoignent en donnant une visibilité à des femmes qui résistent à un système oppressif. Ils se rejoignent également par leur maîtrise et leur ambition, ainsi que par la justesse de leurs regards respectifs. 

Une mention spéciale a été décernée à Tutto Apposto Gioia Mia de Chloé Lecci López, film qui dessine avec tendresse un portrait à facettes, celui d’un père, celui d’une ville, celui de plusieurs générations d’hommes, d’une famille, d’une culture. Le jury a été particulièrement sensible à la manière dont la réalisatrice maintient un équilibre entre l’allégresse à renouer avec ses origines familiales et le questionnement d’un système qui conduit à l’incarcération des pères et des fils.

Le Prix du Jury a été remis à Le Bruit de l’eau, le gris du parking – le vert de Théo Sauvé, film qui commence par nous perdre dans d’anciens lieux de passage, à la lisière de l’urbain et de la nature. Progressivement, il nous achemine vers une rencontre bouleversante qui d’un coup nous surprend, et éclaire tout ce qu’on vient de voir, et qu’on verra par la suite, d’un sens nouveau. Le jury a été impressionné par la grâce avec laquelle le cinéaste parvient, en quelques plans, à mettre en scène le bouleversement que peut déclencher une parole. Un coup de maitre et une belle promesse.

Le Prix Lycéen a distingué Le Colporteur de Guillaume Lehingue parce qu’il est rempli d’optimisme et de passion. Un film qui nous plonge dans le quotidien d’un homme au travail, aux ressources multiples. Un homme qui, face à la montée de la mondialisation et du numérique ne cesse de rêver d’un monde plus humain. C’est en nous immergeant dans la librairie d’Hervé, bouquiniste d’occasion, qu’on en vient à s’interroger sur notre propre mode de vie et de consommation. À l’image des livres qui défilent sous nos yeux, le film se présente comme poétique, presque littéraire. C’est un film qui se lit.

Nous souhaitons une belle et longue vie aux films de la sélection et remercions toutes les personnes qui ont permis leur création.