Noa Roquet
- 2O22
- 17’
- Head
- Suisse
Dans les années soixante-dix, une jeune femme à Genève entre à l’usine pour travailler en tant qu’ouvrière. Très vite elle doit faire face au regard scrutateur des hommes qui jugent son efficacité à travers le prisme de sa féminité. Sa condition ne s’améliore pas quand elle devient mère : sa journée devient une double journée. Au travail à l’usine s’ajoutent les devoirs domestiques : le temps passé avec les enfants et les tâches ménagères. Que se passerait-il si elle arrêtait tout ? Progressivement naissent dans l’esprit des femmes l’idée de la grève et leurs voix se délient. Le film se situe à la frontière entre les images d’archives documentaires et la fiction de la narration portée par la voix off.
“Dans mon film, on pourrait croire qu’il existe plein d’images de femmes travaillant à l’usine, alors qu’il n’y en a que très peu. Ça a été mon point de départ dans le travail des archives : chercher des images de femmes à l’usine et des images de femmes dans le quotidien.” Noa Roquet
Retrouvez l’intégralité de l’entretien avec Noa Roquet sur notre Blog Mediapart