Dimanche 19 novembre 2023, 16h00

Espace Jean Vilar

19 novembre 2023

Sélection


Agnieszka juz tutaj nie mieszka

Agnieszka juz tutaj nie mieszka

Mateusz François Bielinski | 2023 | 24' | Belgique

Agnieszka vit en Belgique depuis plus de trente ans dans sa grande maison. Pourtant, elle rêve depuis toujours d’un ailleurs.

“Toute ma vie j’ai été témoin du mal être de ma maman, de son décalage face aux autres personnes belges. C’était important pour moi de sauvegarder cela par le biais du film.” Mateusz François Bielinski

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J'ai énormément dormi

J’ai énormément dormi

Clara Alloing | 2022 | 44'

« La sculpture c’était une manière de me consoler moi-même. C’est pas uniquement en lien avec la tristesse, c’est en lien avec toutes les émotions. C’est comme si je pouvais bercer mes émotions, ou leur offrir un berceau » Dans son atelier, l’artiste Johanna Monnier nous parle de son lien avec son travail : sculptures vivantes, costumes d’êtres imaginaires… à travers ses créations elle a trouvé une sécurité, une manière d’exister et d’aimer. Sa parole éclaire les univers sensibles qu’elle invente, ses créations s’animent, mises en scène dans un jeu complice entre l’artiste et la réalisatrice. Un film sur l’acte de création comme force de vie.

“ Ce film, c’était une joie de faire, de s’autoriser, d’aller creuser dans les directions qu’on voulait.” Clara Alloing

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Nous enfuir sur un char ailé

Nous enfuir sur un char ailé

Noa Roquet | 2O22 | 17' | Suisse

Dans les années soixante-dix, une jeune femme à Genève entre à l’usine pour travailler en tant qu’ouvrière. Très vite elle doit faire face au regard scrutateur des hommes qui jugent son efficacité à travers le prisme de sa féminité. Sa condition ne s’améliore pas quand elle devient mère : sa journée devient une double journée. Au travail à l’usine s’ajoutent les devoirs domestiques : le temps passé avec les enfants et les tâches ménagères. Que se passerait-il si elle arrêtait tout ? Progressivement naissent dans l’esprit des femmes l’idée de la grève et leurs voix se délient. Le film se situe à la frontière entre les images d’archives documentaires et la fiction de la narration portée par la voix off.

“Dans mon film, on pourrait croire qu’il existe plein d’images de femmes travaillant à l’usine, alors qu’il n’y en a que très peu. Ça a été mon point de départ dans le travail des archives : chercher des images de femmes à l’usine et des images de femmes dans le quotidien.” Noa Roquet

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