Jadis, j’avais une terre

Schamal est né dans les montagnes du Kurdistan, à côté d’un lac de cristal. Contraint de fuir l’Irak, il vit depuis plusieurs années à Stuttgart, dans un wagon, au sein d’un environnement radicalement opposé à celui dans lequel il a grandi. Il est néanmoins parvenu à s’approprier progressivement cet espace grâce aux œuvres qu’il crée à partir d’objets trouvés dans des parcs à ferraille. En s’appuyant sur ses films de famille tournés en Irak, Jadis, j’avais une terre tisse des liens entre ses existences à Stuttgart et au Kurdistan

On n’a jamais vu de nuit qui ne finisse par atteindre le jour

Mme KIM Hwa Seon est née à Pyong-Yang en 1926. Elle avait quinze ans quand elle a été kidnappé par des soldats japonais. Elle a été contrainte de se prostituer avec des soldats japonais dans la région de Singapour et en chine jusqu’à la fin de la guerre en 1945. J’ai fait ressentir la souffrance de cette femme, victime de crime de guerre. Elle avait honte, elle se cachait. Moi j’ai voulu que l’on sache ce qui s’est passé pour la réhabiliter dans la mémoire collective.

Résonance

Une jeune réalisatrice revient à Nantes. Au fil de sa déambulation et de ses rencontres, elle se focalise sur son écoute des sons urbains. Elle découvre sa ville autrement. Résonance transmet ce voyage poétique et sensible à travers la ville.

Jothiammal Nagar

Jothiammal Nagar

Les habitants du bidonville de Jothiammal Nagar (Madras, Inde) n’ont accès à l’eau que pendant 3 heures dans la journée. A l’aube, ils s’organisent pour la collecte autour des pompes publiques du quartier et le stockage de l’eau…

Birds get vertigo too

Barnz et Shaena vivent ensemble dans un cirque ambulant au Pays de Galles. Barnz fait contrepoids pour Shaena qui voltige dans les airs. Chacun s’appuie sur l’autre, sur scène et dans la vie. Le spectacle est au point, mais parfois, même les oiseaux ont le vertige…

Dach ohne haus

À quoi ressemble la vie d’un jeune de 17 ans, seul dans une grande ville loin de chez lui, obligé de travailler dans le bâtiment pour assurer la survie de sa famille ? Voici l’histoire de Jamil, un jeune Afghan à Téhéran, avec des incursions chantées par des travailleurs afghans.

Formol

Dans un village abandonné, apparemment désert, passé, présent et futur se confondent et des traces de centaines de vies restent conservées dans le formol du temps.

13, 14, 15

Eté en Sibérie. Pendant quelques mois, la vaste couverture de neige et l’obscurité laisse place à des étendues d’herbe et à une douce lumière. Les jeunes russes vivant dans un groupe de maisons isolées répètent inlassablement les mêmes tâches quotidiennes

Ce vieux souvenir enfoui

Un fonds d’archives amateur m’évoque un paysage imaginaire, lié à un sentiment d’enfance. Le film suit le mouvement de la mémoire, dans sa construction, dans sa défection, et propose un retour sur nos rêves et utopies d’enfants.

L’enclave

Un homme •guill•témoigne•guill• face à la caméra. Le film déplie une absence. La tempête et le retour au calme. J’ai associé la maladie mentale, les solitudes désirées, subies et parfois dangereuses, et un lieu. Un lieu ? Un espace ? Un paysage ? Une enclave.