Attica

En collaboration avec plusieurs musiciens, de Boer met en scène une performance de la composition de Frederic Rzewski de 1972, Attica, aussi bien qu’un travail lié, •guill•Coming Together•guill•, également composé en 1972.

T’es plus haut que le ciel

Une cité, imaginée idéale par certains, vécue au quotidien par d’autres, n’est plus rêvée que par une bande d’enfants. Livrés à eux-mêmes dans ces lieux déserts, ils s’inventent des jeux aussi dangereux que lassants. Retrouveront-ils dans un vertige, l’élan de leurs rêves?

Quand le soleil se couche

Un matin, après une nouvelle nuit d’insomnie et de cris, Bastien a demandé à sa mère : « Est-ce que moi aussi je disparais quand le soleil se couche ? ». Depuis, Bastien coche chaque jour passé dans un calendrier au sommet de son lit et dort un peu mieux la nuit.

La Métamorphose d’Agnès Sorel

Février 2009. En préparation à l’atelier •guill•Portraits sonores•guill•, du festival international des scénaristes, nous visitons le Palais Jacques Coeur, à Bourges. C’est à partir d’un élément qui nous aura inspiré lors de cette visite que nous devrons réaliser un film de 5 minutes dont l’écriture devra partir du sonore, un film qui doit produire de l’écoute, travailler le rapport son image à partir du son, et non de l’image. Agnès Sorel, maîtresse de Charles VII, amie de Jacques Coeur, attise ma curiosité. Comment faire émerger, du silence du passé, un si lointain personnage?

Je m’appelle Hélène

C’est l’histoire d’une jeune femme qui va à la rencontre de sa mère et de la mère de sa mère au même âge. La vingtaine. 1956 pour l’une, 1977 pour l’autre. C’est une enquête sur la vie de ces femmes à ce moment-là, par le biais des traces laissées. Parce qu’il faut leurs traces pour engendrer la sienne…

Hazo mena, Les hommes du bois rouge

À Madagascar, savoir-faire artisanal rime encore avec survie. Même si les chants fredonnés laissent échapper quelques constatations amères, personne ne rechigne devant de lourds labeurs. Pour quelques centimes, les travailleurs saisonniers, Léon, Jean et Gilbert, tous comme les habitants des plantations villageoises d’eucalyptus, sont prêts à assumer les tâches qui jalonnent le périple du bois rouge jusqu’à sa livraison en aval du fleuve, aux portes de la ville…

Échangeur Porte de Bagnolet, décembre 07

Au départ du projet, un désir de filmer la vie quotidienne d’une communauté de travailleurs bulgares, ayant installé un campement de fortune au bord de l’échangeur de la Porte de Bagnolet à Paris. L’Est de l’Europe et Paris sont reliés et séparés par la route, une route qui passe par cet échangeur là.

De Monstruos y faldas

Libertad, Enriqueta, Maricarmen et Albert évoquent les années où leur mère et leur tante sont restées dans la prison Les Corts, temps d’innocence, de désespoir et de détresse. Leurs histoires d’enfance nous immergent dans un monde dont les personnages principaux sont la mémoire, l’oubli et le passage du temps. Balancée d’avant en arrière dans un mouvement pendulaire, la mémoire prolifère, disparaît et s’éteint.

Dans nos déserts

Une déambulation hivernale là où l’on ne s’arrête pas : une zone d’activités commerciales (Z.A.C.). Une errance qui n’a qu’un seul but : la rencontre avec l’Autre dans un lieu impersonnel et déshumanisé.

C’est nu-pieds qu’il faut marcher

Deux danseuses ont décidé d’adapter l’œuvre de Louis Calaferte «Mégaphonie». Lucile et Milena se lancent dans ce projet théâtral, avec en toile de fond un questionnement : comment parler de la dictature ? comment l’exprimer autant par le corps en mouvement que par le texte ? C’est l’histoire de deux corps qui cherchent et tâtonnent, d’un passé qui ressurgit et s’exorcise pour Milena, exilée chilienne.