Concert

Né en 1947 à Béjaïa, et après un passage au conservatoire de musique de la ville, Djamel Allam part en 1970 à Marseille, puis à Paris où il s’essaye un temps dans les cabarets de la rue Mouffetard, avec un répertoire de chansons françaises. C’est en 1972 qu’apparaît Djamel Allam en première partie d’Arezki et Brigitte Fontaine, à la salle El Mouggar à Alger. Deux ans plus tard, Claude Villers, avec qui il collabore à l’émission •guill•Pas de panique•guill• sur France Inter, le recommande au producteur des disques Escargot (François Béranger, Gilles Vigneault). La notoriété vient avec Arjouth (Laissez-moi vous raconter), son premier opus, et surtout avec le succès de Maradioughal (Quand il reviendra), régulièrement repris depuis. Suivront cinq albums et de nombreux tubes, des musiques de film (Prends dix mille balles et casse-toi ,La plage des enfants perdus), des prestations de comédien au cinéma (Les Sacrifiés ,Fort Saganne ,Les Folles années du twist ) et plusieurs escapades en Algérie. Aujourd’hui encore, Djamel Allam, le plus vieil hôte algérien de la Fête de l’Humanité à Paris, continue de faire la part belle à des airs de fête têtus comme un refrain.

Panier ciné journal (La subtile mémoire des humains du rivage)

Le quartier historique du Panier à Marseille filmé de l’intérieur par ses habitants. Au détour des ruelles et des passages, des voix et des visages, chaque film distille sa fraîcheur ou son âpreté, sa poésie, et sa précieuse humanité. Portrait en mosaïque du présent inouï d’un quartier.

L’Arche de Noé

Le film a été tourné au sud du Kazakhstan, région chargée de mythologies où croisait la Route de la Soie. Une légende locale dit que l’Arche de Noé fut hissée au sommet des montagnes Kazgurt… Aujourd’hui les descendants de Noé vivent dans un environnement pollué, une terre empoisonnée où gisent les carcasses des usines démantelées, où les cheminées des raffineries sont les nouveaux minarets de l’industrialisation… Reliant temps anciens et modernes, le film de Saïd Atabekov cherche à symboliser dans une esthétique hypnotique la vie après le déluge, à imaginer la construction d’une nouvelle arche pour sauver la vie…

Silenzio

Une petite fille au bord de l’adolescence et un homme, encore jeune, s’éloignent de la rumeur turbulente des grandes métropoles japonaises pour dériver, lentement, vers le sud de l’archipel. Elle est française, lui japonais. Ils ne partagent pas la même langue et apprennent à communiquer ensemble. L’absence de paroles n’est pas un handicap, elle libère une énergie sensorielle et gestuelle, une complicité affective et une tension parfois troublante entre les personnages.

Les mangeurs de pommes de terre

Ce documentaire radiophonique rend hommage au célébre tableau de Vincent Van Gogh •guill• Les mangeurs de pomme de terre•guill•

Dieu sait qui

Jean-Daniel Pollet (1936-2004) a laissé une œuvre cinématographique derrière laquelle il s’est efforcé de s’effacer. Ce film est donc une variation autour d’un corps absent, une promenade subjective qui convoque les témoignages de collaborateurs, des souvenirs anecdotiques, des errances dans des lieux dont il aurait tiré matière. C’est aussi l’occasion de s’interroger sur la « méthode » Pollet , un mystère dont il est peu sûr que « Dieu Sait Qui » dévoile toutes les arcanes

Journaux de rue

Qui sont ces hommes et ces femmes qui vendent les journaux dans la rue ? Qui aide-t-on en achetant ces journaux ? Le vendeur ? L’éditeur ? … Ce dernier est-il au-dessus de tout soupçon ? Ces constats et ces questions conduisent les réalisateurs à explorer l’ensemble de la sphère des journaux de rue en partant des vendeurs, qui en sont la cheville ouvrière.

Portraits au travail sur fond blanc

Des visages, des gestes, des paroles dans un restaurant d’insertion, un chantier de travaux publics, une usine textile, une entreprise de transport routier, une épicerie de quartier. Un voyage en cinq étapes, entrecoupé de paroles de chômeurs enregistrées dans une agence d’intérim d’insertion.