Sélection Premiers Films

La Sélection compétitive de premières et secondes œuvres comprend cette année neuf films. Elle apparaît comme un reflet d’une création contemporaine riche et enthousiasmante. Ces films prouvent chacun à leur manière que le documentaire répond à un besoin urgent de réflexion et d’ouverture. Les formes diverses qu’il propose permettent de prendre le recul nécessaire pour mieux comprendre le monde et ceux qui l’habitent à travers des récits et des trajectoires personnelles et collectives.  

Nous tenons à souligner que ni le format ni la durée ne nous semble un critère de classification, et il nous tient à cœur que cette compétition reste ouverte autant aux films courts qu’aux films longs. Ainsi cette année nous avons sélectionné un court-métrage et huit longs métrages. Ils concourent pour le Prix des Écrans documentaires et le Prix Perspective du Moulin d’AndéCECI (Centre des Écritures Cinématographiques), tous deux remis par le Jury des Écrans Documentaires 2019, et pour le Prix des lycéens remis par le Jury Lycéen 2019. 

 

Films


Chez Jolie Coiffure

Chez Jolie Coiffure

Rosine Mbakam | 2018 | 71' | Belgique, Cameroun

Après avoir fui le Liban où elle est réduite en quasi esclavage, Sabine, originaire du Cameroun, s’installe dans le quartier Matongé, à Bruxelles, où elle est gérante d’un salon de coiffure, en attendant que sa situation se régularise. Dans ce salon de 8m2, Sabine et les autres coiffeuses s’organisent et s’entraident pour faire face à la clandestinité.


Les Herbes Folles

Les Herbes Folles

Dounia Wolteche-Bovet | 2019 | 76' | France

« Enceinte, je filme Axelle, ma mère, qui finit sa vie au bord de l’océan. Ma fille va naître à la maison. Axelle ne veut pas mourir à l’hôpital. Accouchements hors structures, grossesses non désirées, avortements illégaux, les récits d’Axelle sont des chemins où puissance de vie et puissance de mort sont inséparables. »


Hitch, une histoire iranienne

Hitch, une histoire iranienne

Chowra Makaremi | 2019 | 76' | France

Ma mère, une opposante à la République islamique d’Iran, est arrêtée en 1981 ; j’ai sept mois. Emprisonnée, torturée, elle disparaît durant l’exécution massive de milliers d’opposants au cours de l’été 1988. En découvrant progressivement ce passé, qui reste tabou en Iran, je me pose la question : comment l’absence des corps emprisonne-t-elle nos mémoires, là où le politique griffe au plus intime ? Là où seul l’intime reste en témoignage d’une politique ? J’enquête en dressant la cartographie de ce qui reste, quand l’Histoire a effacé les êtres et s’attache à gommer les contours de la disparition.


Nothing to be afraid of

Nothing to be afraid of

Silva Khnkanosian | 2019 | 71' | Arménie, France

Janvier 2018. Dans les montagnes du Haut-Karabakh, cinq femmes déminent systématiquement, mètre carré par mètre carré, le « corridor de Lachin », ancienne zone de combat truffée de milliers de mines. Le film rend compte de la méticulosité folle de leur labeur, de la tension qui en résulte, de l’humanité à l’œuvre pour conjurer la peur.


Notre territoire

Notre territoire

Mathieu Volpe | 2019 | 21' | Belgique

Quand je suis arrivé à Rignano, les habitants du Ghetto m’ont dit : « Il ne faut pas garder des images de nos vies dans ces maisons précaires. Tu ne dois pas montrer ce désespoir, il ne t’appartient pas ». La misère du Ghetto, c’est la première chose que j’ai vue, la première chose que j’aurais voulu montrer.


Paysage ordinaire

Paysage ordinaire

Damien Monnier | 2019 | 86' | France

1958. Une famille de paysans en habits du dimanche face à l’objectif du photographe pour les noces d’or des plus vieux. 2018. Les étables ont fait place aux hangars de production, les clôtures électriques ont remplacé les haies. Mais toujours, la terre, l’animal, l’eau, le sang, la merde… Les plus jeunes de la photo s’apprêtent à prendre leur retraite d’agriculteurs. D’une époque à l’autre, mutations et persistances racontent ce monde et ses pratiques au cœur desquelles le progrès résonne avec l’image de soi.


Sankara n’est pas mort

Sankara n’est pas mort

Lucie Viver | 2019 | 109' | France

Au Burkina Faso, après l’insurrection populaire d’octobre 2014, Bikontine, un jeune poète, décide de partir à la rencontre de ses concitoyens le long de l’unique voie ferrée du pays. Du Sud au Nord, de villes en villages, d’espoirs en désillusions, il met à l’épreuve son rôle de poète face aux réalités d’une société en pleine transformation et révèle en chemin l’héritage politique toujours vivace d’un ancien président : Thomas Sankara.


La strada per le montagne

La Strada per le montagne

Micol Roubini | 2019 | 83' | France, Italie

La strada per le montagne est le récit de l’enquête que j’ai menée pour retrouver la maison natale de mon grand-père, qu’il fut contraint d’abandonner, au début de la seconde guerre mondiale dans le village de Jamna, en Ukraine. C’est également une tentative de sonder la mémoire d’un territoire frontalier, en rétablissant un lien direct entre le présent et un passé longtemps imaginé.


La Vida en Común

La Vida en Común

Ezequiel Yanco | 2019 | 69' | Argentine, France

La vida en común dépeint la vie d’une communauté indigène dans les plaines désertique de l’ouest de l’Argentine. Alors qu’un puma s’approche dangereusement du village Nación Ranquel, Uriel, un jeune garçon au seuil de l’adolescence, hésite à rejoindre ses camarades qui partent en chasse.


Séances

14 novembre 2019 à 19h30

Espace Jean Vilar - salle 2

En présence de Chowra Makaremi

14 novembre 2019 à 21h30

Espace Jean Vilar - salle 2

En présence de Micol Roubini

15 novembre 2019 à 19h30

Espace Jean Vilar - salle 2

En présence de Mathieu Volpe et Silva Khnkanosian

15 novembre 2019 à 21h30

Espace Jean Vilar - salle 2

En présence de Damien Monnier

16 novembre 2019 à 13h30

Espace Jean Vilar - salle 2

16 novembre 2019 à 15h00

Espace Jean Vilar - salle 2

16 novembre 2019 à 16h30

Espace Jean Vilar - salle 2

16 novembre 2019 à 18h00

Espace Jean Vilar - salle 2

17 novembre 2019 à 15h30

Espace Jean Vilar

Reprise du film primé