L’écart de l’écrit à l’écran : Harold Vasselin

Films


Blockhaus

Harold Vasselin | 1987 | 18' | France

Fiction chorégraphique tournée sur les ruines du mur de l’Atlantique, à la pointe de Barfleur, Normandie, France.


La Botanique

Harold Vasselin | 1992 | 62' | France

Sur un texte botanique de Lamarck : •guill•Les chênes portent des fleurs mâles et des fleurs femelles sur le même pied, mais séparées…•guill• Un film sur le désir de voir…


Carnets de traversée, quais ouest

Harold Vasselin et Johanne Charlebois | 1990 | 22' | France

Fiction chorégraphique conçue pour l’écran. Entre 1880 et 1914, 3 millions de migrants ont transité par les quais du Havre en un voyage sans retour. Leurs silhouettes errent aujourd’hui dans un port d’où on ne part plus pour l’Amérique.


La Carte du tendre

Harold Vasselin | 1997 | 21' | France

“La Carte du Tendre”, lieu métaphorique des chemins de rencontre, n’est plus aujourd’hui comme au XVIIIe siècle la carte aventureuse de quelque nouveau continent. Elle se trace dans le monde cathodique des images du monde. C’est dans ce monde du reflet que s’aventure l’explorateur… Sur un texte extrait du “Voyage autour du monde” de Bougainville.


Comment Albert vit bouger les montagnes

Harold Vasselin | 2008 | 70' | France

Un voyageur se rend dans les Alpes du canton de Glaris. Il a en main le carnet de Marcel Bertrand – un géologue français du XIXème siècle : quelques croquis de montagne, le récit d’une rencontre avec Albert Heim. Les deux hommes ont formulé des théories opposées à propos du mouvement de ces montagnes, appuyées sur des hypothèses contradictoires quant à ce qui y reste invisible. Le voyageur revient sur leur pas, pose son regard où ils ont posé le leur. Il cherche à voir, lui aussi. Il a besoin d’immobilité… Evoquant le regard romantique sur la montagne et s’achevant dans le XXIème siécle, le film interroge la relation que les hommes entretiennent avec les forces de la nature. Denis Lavant, qui incarne le voyageur, fait le lien entre le passé et le présent, entre la science et la poésie, entre la montagne et sa représentation.


Pat

Harold Vasselin | 2002 | 18' | France

Darwin a dit des choses merveilleuses sur l’origine des espèces. Il avait beaucoup observé les oiseaux. Le darwinisme social en a dit des choses terribles, justifiant par là la nécessité, pour certains, de disparaître. Il y a dans Pat un homme que l’on ne voit pas, qui énonce des vérités •guill•darwiniennes•guill•, et un autre, qui ne dit rien, mais n’a pas l’air du tout disposé à disparaître. Et il y a aussi les oiseaux.


La Peur du vent

Harold Vasselin | 2002 | 64' | France

Celle qu’éprouve ce jeune enfant dans les rues de la ville neuve, claire, droite, sans arbres… Le Havre fabriqué d’un seul geste sur les ruines d’une époque.


Trois regards intérieurs

Harold Vasselin | 1993 | 21' | France

Les actions chorégraphiques minimalistes d’Odile Duboc donnent à voir les espaces, les gestes quotidiens de la ville avec le regard sacralisé du théâtre.


Séances

28 octobre 2008 à 20h30

Espace Jean Vilar

29 octobre 2008 à 20h00

Espace Jean Vilar - salle 2

30 octobre 2008 à 14h30

Espace Jean Vilar - salle 1