Akeji, le souffle de la montagne

Akeji et Asako vivent hors du temps, dans un ermitage au toit d’herbe caché au creux de la montagne, parmi les animaux et les esprits de la nature. Maître Akeji est un peintre renommé. Descendant d’une lignée de samouraïs, il a été initié à la Voie du thé, du sabre et de la calligraphie. Le couple a fait le choix radical de vivre à l’écart du monde. Saison après saison, Asako cueille des végétaux qu’elle transforme en pigments, Akeji prie et s’adonne à la peinture. Le cycle de la nature semble immuable. Pourtant, le temps se fissure…

« Nous avons été saisis face à ces deux êtres qui vivaient hors du temps, dans une cabane au plus profond des montagnes, en symbiose avec les autres vivants et les esprits qui les entouraient. »
Corentin Leconte et Mélanie Schaan

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The Problem of the Hydra

The Problem of the Hydra raconte les problèmes pratiques et métaphysiques posés depuis le 18ème siècle jusqu’à nos jours par l’hydre, un polype d’eau douce. A l’inverse de la majorité des animaux, l’hydre ne vieillit pas. Du tout.

« Hydra, elle aussi, remet en question les grands principes établis par les hommes : la vie, la mort, le temps. Hydra résiste à tout, même aux évidences. »
Maija Tammi

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Le Poireau perpétuel

Le Poireau perpétuel

Le Poireau perpétuel est un journal filmé qui commence le cinq mars.
Tous les ans à cette date précise, une fourmi entre sous ma porte et je l’observe. Pour elle, c’est l’arrivée du printemps pour moi c’est l’anniversaire de ma mère. La fourmi nourrit sa reine qui aura des œufs et moi je me pose la question d’avoir un enfant ou pas au moment où ma mère, atteinte d’un cancer, entame sa décroissance de vie.

« Je peux parler de résilience à travers le film. Il me donne de la force pour affronter mes maux, les partager m’aide à relativiser et à me rassurer dans le fait que je ne suis pas seule. La vie est intéressante quand on sait l’entretenir et le cinéma m’aide énormément. »
Zoé Chantre

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HERMAN@S (Les Adelphes)

Une nuit d’octobre 2011, un rêve mystérieux donne naissance à Cuco, un pirate transgenre de latex.

« Au cours de plusieurs discussions que nous avons pu avoir, Cuco m’a souvent répété qu’avant d’exister, iel ignorait tout de son être et des lois sur lesquelles iel se heurterait. Son identité — qu’iel définit comme une identité relationnelle, de l’expérience des limites mais aussi du lien et de la communauté — est devenue, à son insu, une identité éminemment politique.
 »
Hélène Alix Mourrier

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Aucun d’eux ne dit mot

En 1967, Jacques Lin a commencé à vivre avec des enfants autistes complètement mutiques dans les aires d’accueil que Fernand Deligny mettait en place dans les Cévennes. Les enfants sont devenus des adultes et ne disent toujours pas un mot. Jacques filme au quotidien la vie du lieu dans son silence, la poésie des gestes, le déroulement coutumier des activités. Le film est comme un adieu à ses compagnons de vie.

« Tout le travail qu’on a fait, c’est pour que se maintienne un lieu qui soit paisible pour que les autistes mutiques puissent vivre tranquillement, sans médicament, sans rien du tout. On dit qu’ils sont renfermés, loin de nous… Ils perçoivent tout. Ce documentaire, c’est donner le climat de ce lieu et ce qu’il s’y passe, mais il ne se veut pas pédagogique ou historique. J’ose le mot poétique. »
Jacques Lin

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Fréquence Julie

« Un jour, Julie a entendu des voix qui la menaçaient. Des médecins lui ont fait des électrochocs, des marabouts ont tenté de l’exorciser, elle a avalé plein de médicaments, bu tout un tas de potions, passé des jours à l’hôpital et de longues heures enfermée chez elle à tenter d’oublier le passé et d’imaginer l’avenir. Administrativement parlant, elle est depuis sa première hospitalisation une handicapée mentale à 80%. À mes yeux, elle est une amie précieuse, une âme sensible, une combattante qui a décidé qu’elle ne ferait pas « une carrière de victime ». Depuis cinq ans, je la filme. Ensemble, nous plongeons dans son passé et nous y découvrons l’histoire d’une héroïne. »

« En voulant une vie « comme tout le monde », elle va à contre-courant de tout le monde. Elle aspire à la normalité, mais sa manière d’y aspirer est totalement hors-norme. Et ça c’est génial. C’est Julie. »
Mia Ma

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Où que je sois

Tous les étés, Gaëlle rentre aux Cabannes, notre village natal en Ariège. Gaëlle, c’est ma sœur. Cette année, elle est confinée avec moi, chez nos parents. Elle retrouve notre cousine Kéké, l’amoureux de cette dernière, Maël, ainsi que leurs copains d’enfance, Eliott et Tina. À travers le portrait croisé de ces jeunes, s’esquisse celui de mon village, entre les montagnes.

« Le plus souvent j’ai vu le portrait de jeunes qui voulaient se barrer. Ma sœur et ses amis ne sont pas dans ce cas : ils ont un attachement à ce lieu très fort. Je trouvais que c’était un sujet de film suffisant. Ce n’est d’ailleurs pas une question propre à la ruralité; être attaché à l’endroit où on a grandi, devoir en partir ou faire le choix d’y rester, c’est un questionnement universel. »
François Robic

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Le Printemps debout

Au printemps 2016, pendant le mouvement social contre la loi sur le travail du gouvernement Valls, la contestation étudiante semblait particulièrement forte et vivante à l’université Paris 8 de Saint-Denis.

Le Printemps debout raconte comment ces étudiants, du début du mois de mars au début du mois de juillet, ont vécu ce printemps de lutte qui les a transformés.

Il questionne ce que veut dire se battre en 2016, combien ce peut être beau, amusant, galvanisant, violent, difficile, tout en faisant apparaître des résonances avec les mouvements sociaux d’aujourd’hui.

« Au début, j’étais avec les journalistes, puis de fil en aiguille comme mon travail est assez différent et sur le temps long j’ai fini par avoir un autre rapport avec les gens présents. À force les liens se créent, grâce au temps long et aux expériences communes, j’ai pu conserver le recul nécessaire au projet qui était le mien.  »
Valentin Bertomeu

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Les Indes Galantes

Clément Cogitore adapte « L’air des Sauvages » extrait des Indes galantes de Jean-Philippe Rameau, avec le concours d’un groupe de danseurs de Krump, et de trois chorégraphes : Bintou Dembele, Igor Caruge et Brahim Rachiki.

Conversation avec Alice Diop

Pour clore cette journée consacrée au travail d’Alice Diop, Sabrina Malek, programmatrice animera une discussion avec Alice Diop.