Passage

Que se passe-t-il derrière ces portes d’hôpital ? Qu’éprouve-t-on à cet endroit, dans le souffle des machines, les cris, les lumières, les tracés des alarmes, la douceur, aussi, des gestes ? Quels dangers, quels écrans faut-il traverser ? Et où va-t-il arriver, quittant son apesanteur sculpturale ? Par quels interstices faut-il regarder pour assister à une cérémonie secrète où la récompense ne va pas sans ce qu’on doit laisser ?

Etincelle

A 13 ans, Lorraine se pose des questions sur les garçons et l’amour en général et elle demande à ses proches comment ils se sont rencontrés. Ses parents se sont séparés, mais ses grands-parents, malgré les difficultés de la vie ne se sont jamais quittés. Quand à son frère et à sa copine, Michaëla, ils viennent de se marier dernièrement. Alors, comment fait-on pour garder l’étincelle ?

Philippine

J’ai rencontré Philippine, une jeune fille trisomique 21, ensemble nous avons fait ce film. Je vous propose de la suivre chez elle, ou à l’école et nous découvrirons sa grâce, son caractère, ses paroles : •guill• Je ne suis pas handicapé, je suis unique•guill•.

Prisonnier(s) d’un monde

L’improbable rencontre d’un homme et d’une femme dans l’univers froid et individualiste de la ville. Une réflexion sur le conditionnement de l’homme dans le milieu urbain et l’aménagement de ses espaces.

Petites Morts

Deux femmes. Le choix de ne pas donner la vie. Puis le deuil de celui qui n’est pas né, et l’absence qui se loge dans les replis du quotidien.

Le Barbier

Roger, 80 ans, est coiffeur bénévole dans un centre d’accueil pour itinérants (sans-abris au Québec) à Montréal. Dans cette bulle coupée du monde qu’est le salon de coiffure s’installe une relation particulière entre Roger et ses clients. On y parle de froid, de rue, de maladie, de femmes,… et de coiffure. Et de l’importance pour ces hommes d’un geste, d’un contact humain et d’une bonne coupe de cheveux.

Tempo da recolleita

En Galice, certains jeunes s’intéressent de plus en plus à leurs origines culturelles. Ils partent chaque week-end à la rencontre de leurs «mémoires vivantes», les vieilles dames des petits villages. Armés de leur enregistreur-cassette ou de leur petite caméra, ils partent à la recherche d’une chanson qu’ils ne connaîtraient pas, encore jamais enregistrée. Ce n’est qu’après de longues discussions qu’ils obtiennent enfin la confiance des personnes âgées qui cherchent dans leurs souvenirs les chants de leur jeunesse.

Une chanson de Naples

Il s’agit d’un film d’essai poétique et documentaire sur le rapport entre la Naples d’aujourd’hui et sa culture (chanson, film).

Voir la pulpe

Ils sont deux et se ressemblent. Ils ne se regardent pas. Ils se photographient, se tiennent par la main, voyagent dans un train ou traversent la fenêtre pour marcher dans un dessin animé en équilibristes. Ils chantent. Ils refont le monde avec des ciseaux.

D’assez courtes unités de temps

5 lieux filmés, 5 sites dont il n’est pas sûr qu’ils parviennent à former paysage, même à faire territoire. Néanmoins ils sont issus d’une géographie : la région de Marseille en France. Ces 5 instants, traversés par des états de la matière qui méritent l’attention, donnent lieu à quelques traces marginales de la production humaine, aussi à certaines occurrences de la condition animale. Sans doute les réunir et les faire jouer ensemble dans ce document est une manière de les ranger dans la catégorie des produits et spectacles, de les situer, comme la chapelle Sixtine, le presse ail ou la fusée Ariane, sur l’étagère hégélienne des grandes réalisations de l’esprit.