Un homme dessine sur les murs de sa ville, Dakar. Il s’appelle Maïsama et raconte des histoires, des histoires étranges.
Chroniques
Un essai/poème cinématographique mêlant images d’archives et de fiction autour de la représentation du passé, de l’histoire et de sa fictionnalisation. A partir de deux personnages/figures, des fragments de réflexion sur l’exode, l’exil et leurs mythologies.
Eût-elle été criminelle…
France, été 1944. Le châtiment public de femmes accusées d’entretenir des relations avec des soldats allemands pendant la guerre.
Zone of initial dilution
Zone of Initial Dilution s’intéresse à la transformation urbaine de la région des Trois-Gorges en Chine bouleversée par la mise en oeuvre du plus grand barrage hydraulique au monde. Avant la fin du chantier prévu en 2008, la vidéo dresse un état des lieux des villes et des berges du Yangtze, de celles en ruines ou disparues aux autres en plein essor, et tente de cerner les conséquences sur le paysage et les populations dans la perspective planifiée de l’ultime montée des eaux.
Effroi
«Effroi» est une suite de “vues” des plans d’eau du camp de Birkenau, traces visibles de l’horreur du lieu (les cendres de ceux qui y furent brûlés) et dernier miroir de l’effroi qu’ils reflètent encore. Non loin de là, à Birùn, petite ville industrielle située à 3 kms d’Auschwitz, des enfants jouent sous le regard de leurs familles.
new york zéro zéro
New York, 19 mars 2003, 20H00. Fin de l’ultimatum fixé par George W. Bush à Saddam Hussein. Toutes les télévisions diffusent en direct l’allocution du Président, l’Amérique vient d’entrer en guerre contre l’Irak. A ces images répondent celles de New York comme un monde dévasté, plongé dans un chaos urbain que menace un grand cataclysme. L’humain déserte la ville sous une tempête de neige. De déambulation en déambulation, de quartier en quartier, la ville est brisée, abandonnée. Puis vient la rencontre avec Jerzy W. Sulek. Il nous livre son regard sur la question « comment habiter la ville aujourd’hui » ?
La prisonnière du pont aux Dions
J’avais quatorze ans lorsque Georges Besse fut exécuté. Quelques mois plus tard, les membres d’Action Directe furent arrêtés dans une ferme du Loiret, non loin d’Orléans où j’habitais. J’en perçus des mots, des noms, des images, réduits au fait divers. Et puis plus rien. Un nom m’était resté cependant. Celui de Nathalie Ménigon.
Sonate blanche
‘ J’ai six ans. Je suis dans une salle de classe et il y a plein de lumière qui arrive des fenêtres derrière moi…un garçon de ma classe, Philippe il s’appelait, s’est approché à mon oreille et m’a murmuré un secret…et son secret, je ne l’ai jamais entendu…’
Alerte à Babylone
Le développement de la société technomarchande ne se fait pas sans que chaque jour de nouveaux dangers soient identifiés qui menacent les êtres vivants. Et s’il est devenu courant d’admettre que la prolifération des dispositifs technologiques ne va pas sans risques, il est en revanche toujours difficile de savoir comment prévenir ces risques. Une des plus importantes difficultés réside sans doute dans le fait que ces dispositifs supportent généralement la croissance économique, fondement du fonctionnement des sociétés occidentales. Ainsi toute alerte qui vise à prévenir un risque sanitaire ou écologique engendre simultanément le risque de freiner l’essor de produits qui soutiennent des marchés desquels dépend la vitalité d’institutions économiques dont nombreux sont ceux qui veulent croire qu’elles sont à travers le travail qu’elles offrent, le garant de notre prospérité et de notre bien-être. Alerte à Babylone en examinant une série de problématiques actuelles entend moins recenser les grands dangers qui nous assaillent que d’actualiser le constat depuis longtemps entrevu de l’artificialisation de la vie ; ce processus ne pouvant que s’accompagner du contrôle toujours plus poussé des organismes vivants et de leur enfermement social.
La légende de la mère perdue
Le court métrage réalisé par les enfants du film •guill•Invente-moi un pays•guill•, sous la direction de Catalina Villar.
