Petite fille

L’histoire de Sasha, une petite fille de 7 ans, née garçon. Le film suit sa vie au quotidien, le questionnement de ses parents, de ses frères et soeur, tout comme le combat incessant que sa famille doit mener pour faire comprendre sa différence. Courageuse et intraitable, Karine, la mère de Sacha, mène une lutte sans relâche portée par un amour inconditionnel pour son enfant.

Toute une nuit sans savoir

Une étudiante indienne écrit des lettres à son amoureux absent. À travers cette correspondance se révèlent les changements radicaux qui s’opèrent autour d’elle. Mêlant la réalité avec des rêves, des souvenirs, des fantasmes et des peurs, une narration éparse se dévoile.

Soy Libre

Arnaud, c’est mon petit frère. Un jour, je me suis rendu compte qu’il était déjà grand. Il est né là où on ne choisit pas et cherche ce qu’il aurait dû être. Libre.

Little Palestine, journal d’un siège

Suite à la révolution syrienne, le régime de Bachar Al-Assad assiège le quartier de Yarmouk (Damas), plus grand camp de réfugiés palestiniens au monde. Yarmouk se retrouve alors isolé et le réalisateur témoigne des privations quotidiennes, tout en rendant hommage au courage des enfants et des habitants du quartier.

Retour à Reims (Fragments)

A travers le texte de Didier Eribon interprété par Adèle Haenel, Retour à Reims [Fragments] raconte en archives une histoire intime et politique du monde ouvrier français du début des années 50 à aujourd’hui.

En terrain libre

Elles ont entre 15 et 20 ans, elles font partie de l’équipe de l’équipe de foot du Red Star de Saint-Ouen. Nous suivons la partie qui se joue dans les tribunes, les vestiaires, les couloirs : celle de ces jeunes filles qui, du terrain de foot à leurs quartiers, cherchent leur place en tant que femmes. Elles jouent, chantent et mettent en scène leur trajectoire de “garçons manqués” et se racontent avec toute la liberté frondeuse qu’elles ont su conquérir.

Marche avec les loups

Après avoir disparu pendant près de 80 ans et malgré les obstacles, les loups sont en train de retrouver leurs anciens territoires. Ce film raconte le grand mystère de la dispersion des loups : comment les jeunes loups quittent le territoire qui les a vus naître, et la façon dont ces aventuriers partent à la conquête de nouveaux territoires. Deux années durant, Jean-Michel Bertrand a mené une véritable enquête pour tenter de comprendre le fonctionnement complexe et erratique de ces jeunes loups, leurs rencontres avec leurs semblables et les opportunités de se mettre en couple. Dans le sillage des loups nomades, le film nous raconte comment ceux-ci doivent traverser des territoires hostiles déjà occupés par leurs semblables et dans lesquels ils ne sont pas les bienvenus, ou d’autres, plus nombreux, colonisés par les humains. Heureusement, subsistent des territoires sauvages connus seuls de ces aventuriers…

Jura

Sur les paysages amples, rudes du Jura et au fil des saisons, Claude, Philippe et Raphael, éleveurs et producteurs de lait ont accepté de dévoiler leurs vies, leurs préoccupations quotidiennes, leurs inquiétudes quant à l’avenir, leur attachement viscéral à la terre mais également leur lassitude et leur fatigue.

Être Jérôme Bel

« En 2015, nous avons obtenu carte blanche pour filmer l’artiste chorégraphe Jérôme Bel au travail. Mais faire un film sur Bel, c’est se lancer dans un projet paradoxal : comment mettre en scène le travail d’un « anti-metteur en scène » ? Comment rester auteur face à un artiste mondialement reconnu pour son travail de recherche sur la « mort de l’auteur » ? Pendant ce tournage au long cours, nous avons attendu que survienne un imprévu, un événement qui pousse Jérôme Bel à sortir du personnage que nous étions en train de construire. L’événement a eu lieu. Nous nous en sommes saisi. »

Boca ciega

Boca Ciega dresse le portrait de Thomas Henriot, un peintre atypique et radical qui travaille, depuis plus de dix ans, dans les rues de la Havane. À mesure que ses œuvres prennent forme, les histoires qui les peuplent se révèlent. Nous plongeons dans l’intimité d’une famille cubaine, matière première qui nourrit son oeuvre. Peindre est pour lui la seule façon possible d’être au monde.

« C’est un peu comme un voyage en immersion. J’amène le spectateur partout là où Thomas bouge et vit. Je prends le temps d’immerger le spectateur dans une messe par exemple, avec tous ses enjeux, sans l’expliquer non plus. »
Itziar Leemans

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