Réfugié à Beyrouth, un jeune Palestinien ayant grandi en Syrie s’échappe de l’ennui et de la solitude grâce à son téléphone portable. Notre film n’utilise pas de caméra traditionnelle, mais un instrument de détection de la profondeur. Ainsi, à l’image des algorithmes qui sous-tendent les réseaux sociaux, c’est un univers de chiffres et de données qui enveloppe notre protagoniste. Mais le régime est tombé et le jeune homme s’apprête à retrouver le vrai monde.
Reprendre pied
Parfois, la marche s’interrompt. Je rencontre Moussa pour qui ce fut le cas. À Bruxelles, entre ville et nature, chacun avance à sa manière. La marche ouvre un espace de transformation intérieure, de récits partagés. Corps, pensées et sensations se redéploient au fil des pas et des voix qui s’entrelacent.
Que jeunesse se passe
Julie, trente-deux ans, vit dans le sud de la France. Diagnostiquée tardivement avec un trouble de la personnalité borderline, elle rêve d’un avenir plus serein tout en luttant contre les ombres de ses addictions passées.
Les Vies d’Andrès
Quelque part en Europe. Une petite entreprise de transport. Andrès, un chauffeur. Les livraisons s’enchaînent. Andrès y consacre beaucoup de temps. Les marchandises pèsent sur son corps. C’est une course au profit. Andrès fait partie d’un système qui épuise les hommes qui travaillent pour le faire fonctionner, un système qui s’épuise lui-même.
Ville lumière
Dans l’obscurité des sous-sols de la région parisienne, des humains, des champignons et des data centers tissent leurs toiles.
Retrouvez l’entretien avec Joséphine Privat sur notre Blog Mediapart
Vara nu dorm
Au cœur de l’été, des jeunes roumains issus d’un foyer de l’enfance font un séjour théâtral franco-roumain. Parmi eux, Vali donne son meilleur sur scène. Dans sa vie, il est en grande instabilité. Je le filme sur une ligne fragile. Récit d’une mue adolescente.
Retrouvez l’entretien avec Pauline Roth sur notre Blog Mediapart
Still Playing (على قيد الحياة)
Cisjordanie, été 2024. Rasheed, un créateur de jeu vidéo, s’efforce d’élever ses deux fils malgré les raids de l’armée israélienne et les nouvelles de Gaza. La nuit, il crée des jeux où les mères, les pères n’arrivent plus à protéger leurs enfants.
« Pour lui le jeu vidéo est une manière de transmettre une expérience émotionnelle que tu ne peux pas avoir, par exemple : vivre l’expérience d’une famille palestinienne à Gaza. »
Retrouvez l’intégralité de l’entretien avec Mohamed Mesbah sur notre Blog Mediapart
Sécurise tes images : détruis-les
« Le 25 mars 2023, je suis au cœur de la manifestation contre les méga-bassines à Sainte-Soline. Je filme tant la violence de la répression est immense et tant je ressens le besoin d’en témoigner. En découvrant les images à mon retour, je me rends compte que j’ai occulté beaucoup de moments vécus sur place. Je réalise aussi toutes les problématiques que cristallisent mes images. Que peuvent-elles raconter ? Comment les diffuser sans qu’elles portent atteinte aux manifestant.es autour de moi ? Quel récit construire sans m’autocensurer ? Comment les conserver ? A partir d’une réflexion sur l’utilisation des images au sein des mouvements d’écologie radicale et à l’aide de mes images, je recompose mon parcours dans la manifestation et restitue les parties oubliées de ma mémoire. »
Retrouvez l’entretien avec Lory Glenn sur notre Blog Mediapart
Pédale rurale
Benoît a construit son paradis à l’abri des regards, s’est émancipé à sa manière, résolu à faire face aux contraintes d’un espace qui, dans les imaginaires, entre en conflit avec son identité. La campagne. Un jour, lui et d’autres queers du coin décident d’organiser la première Pride du Périgord vert, parce qu’il est temps de sortir du bois, de prendre l’espace pour se célébrer, se réparer et enfin ouvrir une voie.
Retrouvez l’entretien avec Antoine Vazquez sur notre Blog Mediapart
Les Mystères de l’Horizon
Il y a maintenant plus de 5 ans, je dessinais pour la première fois cette forme, presque sans le faire exprès. Bien que les mystères que cachait ce symbole ne m’apparaissaient pas encore, j’avais déjà décidé de le nommer ainsi : un mystère. J’aurais voulu entrer dans ce rêve. J’ai cherché un lieu où les lignes que tracent les routes dessineraient un mystère. L’horizon : c’est en Bourgogne-Franche-Comté.
« Fabriquer des choses avec mes mains, c’est aussi une façon d’écrire pour moi. »
Retrouvez l’intégralité de l’entretien avec Mathieu Sauvat sur notre Blog Mediapart
