A. Pelechian, le cinéaste est un cosmonaute

A. Pelechian, le cinéaste est un cosmonaute

Artavazd Pelechian a réalisé une œuvre unique parce qu’il pense la fabrication de ses films comme aucun autre cinéaste. Ce film sur son geste nous fait rentrer dans l’atelier du cinéaste, qui se met à distance de la réalité pour mieux s’approcher des images, afin de transformer le monde à sa main.

Amal

Amal

Amal est une chipie : elle souffle les bougies des autres, tient tête à des policiers en manifestation, elle fume si elle veut, elle grandit si elle veut. Elle se cherche. Si être une femme dans une Égypte post-révolutionnaire signifie renoncer à sa liberté, alors à quoi bon ?

Quelle folie

Quelle folie

Depuis plusieurs années, Aurélien essaie de mettre des mots sur le syndrome autistique d’Asperger dont il est atteint: comment se voit-il, se pense-t-il, s’impressionne-t-il, se vit-il ? Le film se propose d’accueillir et d’accompagner cette parole, de fixer les éclats d’un discours sans cesse sur le point de disparaître.

De Cendres et de braises

De cendres et de braises

Portrait poétique et politique d’une banlieue ouvrière en mutation. De Cendres et de Braises nous invite à écouter les paroles des habitants des cités des Mureaux, près de l’usine Renault-Flins. Qu’elles soient douces, révoltées ou chantées, au pied des tours de la cité, à l’entrée de l’usine ou à côté d’un feu, celles-ci nous font traverser la nuit jusqu’à ce qu’un nouveau jour se lève sur d’autre lendemains possibles.

Enfermés mais vivants

Enfermés mais vivants

Il reste les murs et les souvenirs, tout le reste à changé. Pendant longtemps, Annette et Louis se sont aimés malgré la prison qui les séparait. Tour à tour ils racontent ces longues années et tracent librement des sentiers dans ces lieux où, avant, on décidait pour eux.

Ours Is a Country of Words

Ours Is a Country of Words

Ce film raconte une histoire qui a commencé en 1948, quand des milliers de Palestiniens quittèrent leur pays, fuyant les massacres. Nous reprenons cette histoire des années plus tard, dans un futur imaginaire. Car ce pays de mots, même inaccessible, est le berceau d’une identité forgée dans l’exil, vivante envers et contre tout.

De Chatila nous partirons

De Chatila nous partirons

Tarek, Sobhe et Jalal sont réfugiés palestiniens, nés à Chatila dans les années 80, ils y ont créé un centre de soutien scolaire et une maternelle. Durant les cours, lors des projets qu’ils mènent à l’intérieur des camps et aussi dans les gestes du quotidien, les trois amis donnent l’exemple. Ils sont persuadés qu’en attendant de revenir en Palestine, une vie citoyenne est possible, à l’intérieur des camps.

Le Cri est toujours le début d’un chant

Le Cri est toujours le début d’un chant

Tourné dans un Centre Éducatif Fermé, « Le cri est toujours le début d’un chant » accompagne neuf garçons dont la loi empêche de montrer le visage. Lorsque ces terribles et dangereux « délinquants » se fabriquent des masques afin de pouvoir prendre la parole dans un film, ils se révèlent doux, drôles, poètes ou philosophes et offrent une réflexion profonde et sensible sur la justice et l’incarcération des mineurs.

Chjami è Rispondi

Chjami è Rispondi

Dix ans après ma dernière visite, je reviens à Cateri, village corse, berceau de la famille Salvatori. Je veux y affronter mon père, cet homme dont je suis l’exact opposé et qui m’exaspère. Je veux me réconcilier avec lui. Je lui propose un duel au soleil, sous la forme d’un chjami è rispondi, une joute corse, dont l’issue s’avère bien incertaine.

Of Fathers and Sons

Of Fathers and Sons

Abu Osama n’est pas seulement un père aimant pour ses huit garçons, mais aussi l’un des fondateurs du groupe Al-Nusra, une branche syrienne d’Al-Qaeda, et un spécialiste des attaques à la bombe et du déminage. Se faisant passer pour un sympathisant de la cause djihadiste, le réalisateur Talal Derki partage l’intimité d’une famille en guerre au moment ou Osama et Ayman, les deux aînés, atteignent l’âge où ils pourront devenir des soldats de Dieu.