Angkar

Khonsaly retrouve ses anciens bourreaux Khmers Rouges, dans l’intimité obscure du village dans lequel ils ont cohabité quatre années durant. Entre passé et présent, les identités se dévoilent, les spectres oubliés ressurgissent et l’histoire, face à l’autre, se racontent enfin.

La Grieta

La Grieta

La Grieta nous plonge dans le combat de deux femmes pour conserver leurs logements sociaux dans une banlieue ouvrière de Madrid. En 2013 les fonds d’investissement surgissent attirés par les affaires immobilières mises en place par les gouvernements locaux. La Brèche révèle la réalité complexe de ces familles, un portrait qui ne se concentre pas seulement sur la lutte pour un toit, mais aussi sur l’identité et le sentiment d’appartenance à une communauté : la merchera (un groupe social traditionnellement nomade et de coutumes en bien d’aspect similaires à celles des gitans).

La Répétition générale

La Répétition générale

1980 fut une grande année pour le Festival de Nancy: on put y voir danser Pina Bausch, Kazuo Ohno ou le performer américain Pat Olesko. La chance est que Werner Schroeter était là aussi et tourna. La Répétition Générale tisse ensemble des répétitions, des entretiens, des lectures, des conversations sur la vie et le théâtre, des spectacles,des échappées poétiques, tout cela en un kaléidoscope de fragments que le spectateur peut en esprit monter et remonter à sa guise.

C’est presque au bout du monde

C’est presque au bout du monde

En 2015, Mathieu Amalric réalise, à la demande de l’opéra national de Paris dans le cadre du projet multimédia « 3e Scène » – qui se veut être une plateforme numérique pour une troisième scène virtuelle –, un documentaire sur le travail de répétition de la soprano canadienne Barbara Hannigan avec le chef d’orchestre Simon Rattle. Le réalisateur suit durant l’été 2015 la chanteuse, en axant le film sur son travail sur le souffle et la colonne d’air, dans les coulisses des représentations de l’opéra Lulu d’Alban Berg données à La Monnaie de Bruxelles et des répétitions de la chanson Youkali de Roger Fernay et Kurt Weill dont les paroles du premier couplet (« C’est presque au bout du monde… ») donnent son titre au court métrage.

Nulle part avant

Nulle part avant

À trois femmes, j’ai demandé : « À quelle heure arrive le vent ? » Et dans leurs mains, chargées comme les rois mages, elles me tendent trois présents. Des films amateurs des années 1940. Un recueil de poèmes. Un morceau de musique. J’ai accepté chaque cadeau et je les ai posés sur ma table. Ils dégageaient une forte odeur de terre et de sel. Alors, je suis retourné voyager dans les racines, à la rencontre de leurs paroles.

L’Ordre

L’Ordre

Spinalonga (Grèce). Cet îlot abrite une forteresse. En 1904, le gouvernement grec en fait le lieu de relégation de ses lépreux. Les habitants vivent en relative autonomie, jusqu’en 1956. En 1973, Raimondakis, enfermé pendant plus de trente ans, raconte.

Obscuro Barroco

Obscuro Barroco

Documentaire-fiction sur les vertiges du genre et de la métamorphose, en même temps qu’hommage cinématographique à un territoire extrême, la ville de Rio de Janeiro. En suivant Luana Muniz (1961-2017), figure emblématique du milieu transsexuel brésilien, le film explore différentes quêtes de soi, questionnant ainsi le désir de transformation du corps intime et du corps social, à travers le travestissement, le carnaval, et la lutte politique.

194. Us, Children of the Camp

194. Us, Children of the Camp

À partir de 2011, le camp de réfugiés palestinien de Yarmouk vu à travers un groupe de jeunes hommes et femmes. Entre des assauts militaires de l’État syrien à la violence accrue, le réalisateur et ses amis tentent de documenter leurs propres espoirs et épreuves, ainsi que les efforts exercés par le régime Assad pour coopter le mouvement de résistance et de libération palestinien.

Atlantiques

Atlantiques

À la nuit tombée, autour du feu, Serigne, jeune dakarois, âgé d’une vingtaine d’années, raconte à ses deux amis son odyssée clandestine, récit épique de la traversée de l’Atlantique.

68, Mon père et les Clous

68, Mon père et les Clous

Ouverte il y a trente ans, en plein Quartier Latin, la quincaillerie de mon père est un haut lieu de sociabilité. C’est aussi l’ancien terrain de jeu de mon enfance. Bricomonge va fermer. À l’heure de l’inventaire et des comptes, j’accompagne mon père dans les derniers moments du magasin. Et je cherche à comprendre ce qui a amené le militant maoïste qu’il était dans les années 60-70, intellectuel diplômé, à vendre des clous.