News of the day

5 séquences :Un match amical. Sur la plage de Gaza. Alice n’est plus à l’hôtel Impérial. Mohammed retrouve son père. Maha lisait Tchékhov sur la véranda.

Contre-courant

Sur des images et des photographies d’immeubles et d’objets spécifiques du paysage urbain, sans aucune présence humaine, une voix raconte la recherche d’une chose qu’elle ne connaît pas, cachée à ses regards dans Paris. Cette évocation poétique d’une enquête comparée à une quête mythologique, et dont l’objet est une rivière, la Bièvre,donne un ton étrange à ce court métrage, créant une atmosphère de menace contre la ville. Les lieux de tournage sont les immeubles du Front de Seine, quai de Grenelle (15e), une ruelle à l’abandon.

Jour après jour

Il habite le monde comme sa maison : immobile. Un grave accident l’a cloué là, en ce point du monde : une maison au milieu d’un grand jardin. Il ne peut plus parcourir le monde : il le contemple jour après jour depuis sa maison. Il est cinéaste. Il n’a vécu que pour faire des films. Toujours un de plus : envers et contre toutes les circonstances. Il imagine faire un film avec toutes ses images fixes, se ranimant par conjonction, juxtaposition, succession. Il en isolerait, dans le lot innombrable, ce qu’il en faut pour voir une année s’écouler, quatre saisons, jour après jour. (source : www.festival-larochelle.org)

La cicatrice

Variations autour de da la vie dans l’univers carcéral à la prison de Fresnes.

Hello Mister Pigeon

Variations autour de da la vie dans l’univers carcéral à la maison d’arrêt de Fresnes.

La tête de l’emploi

« La tête de l’emploi est un film pauvre. La tête de l’emploi est un film sans queue ni tête. La tête de l’emploi c’est le projet de fabriquer un court métrage documentaire avec un collectif de chômeurs…. »

Il était une fois le salariat

Le salariat est en crise. Chômage de masse, multiplication des statuts précaires, négociations collectives en panne, protections sociales au bord de l’explosion, etc : nous ne savons plus comment nous travaillerons demain. Or le travail salarié a une histoire passionnante et méconnue qui peut aider à penser l’avenir. Le film raconte l’épopée du salariat en France au 20ème siècle, en s’appuyant sur des récits de familles, sur des images d’archives et sur des analyses de spécialistes. En deux parties de 52 minutes,( Le temps des avancées. Le temps des recul.) il montre comment le travail salarié est devenu pour la première fois dans l’histoire, le principe d’organisation de la société, le fondement d’un compromis social innovant et le pivot de chacune de nos vies. Il s’attache ensuite à décrire les différents visages de la crise actuelle.

Fragments sur la grâce

Un cinéaste tente de se plonger, lui et son équipe, dans l’univers incandescent de Port-Royal et du jansénisme. Lectures baroques, paysages arpentés, entretiens, la quête historique tourne peu à peu au vertige. Et de fragments précieux en convulsions mystiques, c’est tout le film qui bascule, butant irrémédiablement sur la question sans réponse de la Grâce.

Réminiscences d’un voyage en Palestine

En juillet 2002, le dessinateur Daniel Maja est invité en Palestine par le Consulat de France à Jérusalem et le Ministère palestinien de la Culture, pour relancer un projet d’écoles de dessin à Ramallah et à Gaza. Je décide aussitôt de l’accompagner. Tout au long du printemps 2003, un jour par semaine, il accepte d’improviser sous l’oeil de la caméra, dessinant des images qui évoquent à la fois la Palestine et un fond plus vaste, peuplé de son bestiaire habituel. De mon côté, je passe plusieurs mois à retravailler les images tournées sur place : à leur donner une qualité picturale et un fond sonore qui en font des réminiscences plutôt que des “notes de voyage”. Le film qui résulte de ces deux élaborations est la mémoire d’un voyage, ou plutôt, un voyage dans la mémoire des deux voyageurs.