Deux visages en noir et blanc.
The Devil
« Vous ne savez pas qui nous sommes. »
Nos jours, absolument, doivent être illuminés
Le 28 mai 2011, des détenus chantent depuis l’intérieur de la maison d’arrêt d’Orléans pour le public venu les écouter de l’autre côté du mur.
Les Barbares
«Si la politique est appelée à revenir, ce ne sera que par le côté du sauvage et de l’imprésentable ; là où s’élèvera cette sourde rumeur où se laisse distinguer le grondement : « Nous, Plèbe ; nous, barbares ! » (Alain Brossat)
We are winning don’t forget
Sur la représentation du travail, ou comment l’on repense à la lutte des classes.
Sankara n’est pas mort
Au Burkina Faso, après l’insurrection populaire d’octobre 2014, Bikontine, un jeune poète, décide de partir à la rencontre de ses concitoyens le long de l’unique voie ferrée du pays. Du Sud au Nord, de villes en villages, d’espoirs en désillusions, il met à l’épreuve son rôle de poète face aux réalités d’une société en pleine transformation et révèle en chemin l’héritage politique toujours vivace d’un ancien président : Thomas Sankara.
Les Herbes Folles
« Enceinte, je filme Axelle, ma mère, qui finit sa vie au bord de l’océan. Ma fille va naître à la maison. Axelle ne veut pas mourir à l’hôpital. Accouchements hors structures, grossesses non désirées, avortements illégaux, les récits d’Axelle sont des chemins où puissance de vie et puissance de mort sont inséparables. »
Chez Jolie Coiffure
Après avoir fui le Liban où elle est réduite en quasi esclavage, Sabine, originaire du Cameroun, s’installe dans le quartier Matongé, à Bruxelles, où elle est gérante d’un salon de coiffure, en attendant que sa situation se régularise. Dans ce salon de 8m2, Sabine et les autres coiffeuses s’organisent et s’entraident pour faire face à la clandestinité.
La Vida en Común
La vida en común dépeint la vie d’une communauté indigène dans les plaines désertique de l’ouest de l’Argentine. Alors qu’un puma s’approche dangereusement du village Nación Ranquel, Uriel, un jeune garçon au seuil de l’adolescence, hésite à rejoindre ses camarades qui partent en chasse.
Paysage ordinaire
1958. Une famille de paysans en habits du dimanche face à l’objectif du photographe pour les noces d’or des plus vieux. 2018. Les étables ont fait place aux hangars de production, les clôtures électriques ont remplacé les haies. Mais toujours, la terre, l’animal, l’eau, le sang, la merde… Les plus jeunes de la photo s’apprêtent à prendre leur retraite d’agriculteurs. D’une époque à l’autre, mutations et persistances racontent ce monde et ses pratiques au cœur desquelles le progrès résonne avec l’image de soi.