4 bâtiments face à la mer

4 bâtiments face à la mer

En juin 2011, trois mois après la catastrophe, l’exploitant de la centrale nucléaire de Fukushima a installé une livecam sur le site. Accessible librement sur Internet, ce plan fixe ininterrompu est devenu la matière exclusive du film de Philippe Rouy. La seule force du montage transforme la transparence factice de ces images de propagande en séquences spectrales à l’atmosphère post-apocalyptique. Ainsi naît un film radical qui nous fait éprouver concrètement le temps de l’après-catastrophe et pose quelques questions simples et cruciales : dans le monde de l’accident généralisé, qui reste indemne de la catastrophe ? Comment témoigner d’un mal invisible ? Et comment retourner contre ses promoteurs la caméra qui prétend neutraliser tout discours sur l’accident nucléaire ?

La Vierge, les Coptes et moi

Namir part en égypte, son pays d’origine, faire un film sur les apparitions miraculeuses de la Vierge au sein de la communauté copte chrétienne. Comme dit sa mère “Il y a des gens qui la voient, il y a des gens qui ne la voient pas. Il y a peut-êre un message dans tout ça”. Très vite l’enquête lui sert de pretexte pour revoir sa famille, et pour impliquer tout le village dans une rocambolesque mise en scène.

Regards libres

Des enfants observent, commentent et critiquent un tableau. Le spectateur, lui, imagine.

La Craie et la Plume

Une classe vide, mais habitée. Ali, Stanislas et Margot parlent d’écriture et de livres. Je suis une tremblement de terre énonce l’un des titres. Chaque enfant interprête. L’histoire devient le point de départ d’un conversation sur le monde et sur soi.

Le Feu

Entre hier et aujourd’hui, l’activité d’une usine métallurgique et de trois de ses hommes qui préparent une coulée.

Un animal, des animaux

Un animal, des animaux

Fermée depuis vingt-cinq ans au public, la grande galerie de zoologie du Museum national d’Histoire naturelle vient de rouvrir. “Un animal, des animaux” raconte la métamorphose de ce lieu et la résurrection de ses étranges pensionnaires, restés si longtemps dans la pénombre et dans l’oubli. Peu à peu, le film nous entraîne dans les laboratoires et les réserves, à la découverte du rêve et de l’étrangeté.

Waste Land

Pendant trois ans, Waste Land suit l’artiste brésilien Vik Muniz de Brooklyn, où il vit, à Jardim Gramacho en banlieue de Rio de Janeiro. Dans la plus vaste décharge du monde, il retrouve son Brésil natal pour un projet artistique inédit : photographier les “catadores” (les ramasseurs de déchets recyclables) dans des mises en scènes composées à partir d’objets et matériaux rescapés des poubelles. Tout au long de cette aventure, le projet va prendre une toute autre dimension. Au fur et à mesure de sa collaboration avec ces personnages hors du commun, Vik va saisir tout le désespoir et la dignité des catadores, alors même qu’ils parviennent à réinventer leur vie en prenant part à son oeuvre d’artiste. Produit par Fernando Meirelles et rythmé par les mélodies de Moby, le film de Lucy Walker propose une réflexion sur la responsabilité de l’artiste envers son environnement et sur l’idée utopique qu’une oeuvre peut parfois changer une vie.

Au bord du vide

Au bord du vide

François et Jean s’enfoncent dans la nature afin d’y assouvir leur recherche commune de sensations vertigineuses. Un périple aux trajectoires incertaines qui se terminent souvent face au vide.Leur unique point d’attache : ce camion garé sur un parking en bord de route.

Un Archipel

Un Archipel

Autour de nous semblait s’étirer une étendue sans fin, succession de villes aux noms familiers, et pourtant inconnues. Quel était cet espace, son organisation secrète ? Quels étaient les signes de son bouleversement ? Quels chemins pouvions-nous emprunter, pour passer d’un endroit à l’autre ? Nous avons trouvé des guides, chacun à son tour prenant le relais pour nous emmener sur ses chemins : Amandine, Clainchard, Datil, Dibélius, Hélène, Jac, Karima, Lucien, Milouda, Mona, Nina, Morlaye, Moyshek, Rafiou, Sephora, Géraldine, Tomislav, Yann, Yvan. Des voix s’élèvent, traversant la ville. Les trajectoires des uns et des autres dessinent lentement un pays, dans lequel nous prenons place.

Six faces d’une brique

Six faces d’une brique

Dans une cour de Varsovie, il y a un vestige du mur du ghetto juif. Riverains et voyageurs la traversent, l’habitent, viennent y voir. Certains prennent en charge la mémoire de ce vestige: le raconte, en garde un souvenir. D’autres passent et c’est tout. En marge de l’Histoire, que font-ils circuler sur cet événement à partir de cet espace? Dans •guill•six faces d’une brique•guill•, le réalisateur éprouve et croise les portées actuelles de l’expérience de ce mur.