Dubaï in me

Dubaï in me

Le film, tourné à Dubaï en 2009, évoque le modèle économique du pays. Il contient des séquences tirées de la plateforme Internet Second Life et des extraits de DVD promotionnels provenant du « Cityscape 2008 », le salon de l’investissement immobilier de Dubaï, soulignant ainsi les similitudes entre les mondes virtuels et la réalité de Dubaï. Il s’intéresse en particulier au programme de création des îles artificielles « The World », où des séquences ont été tournées.

 D’autre part, le film s’attache à décrire les conditions de travail à Dubaï. Il cite le philosophe français Jacques Rancière s’interrogeant sur la manière de réaliser un documentaire. Le film s’achève par un épilogue tourné dans les serres d’Almeria et devant la clôture de six mètres de haut de Mellila en Espagne, pour mettre en évidence la ressemblance entre Dubaï et un modèle économique global qu’on rencontre aussi en Europe. En un sens, « Dubaï est en chacun de nous ».

My Dubaï life

My Dubaï life

Avec ce film, Christian Barani met en scène sa plongée sensorielle dans l’univers troublant de Dubaï. Filmant comme à son habitude au plus près des corps de longues séquences envoûtantes, il dévoile derrière l’exubérante illusion de cette ville-Etat et de ses paysages, la réalité d’un monde brutal et sans loi.

Dernier paysage

Dernier paysage

À partir de sa pièce Last Landscape, Josef Nadj réalise une sorte d’« autoportrait au paysage » qui l’emmène aux sources de sa création, à quelques kilomètresde sa ville natale de Kanizsa. Ce lieu magique de la Voïvodine, enclave hongroise de l’ex- Yougoslavie dont Josef Nadj croque les contours, le fascine depuis l’enfance. Le point de départ d’un retour aux sources de la création. Car dans ce film, empreint de poésie, il met en parallèle des extraits de sa pièce Last Landscape et ce qui les a inspirés.

Moter

Moter

Une plaine battue par un vent d’hiver. La lumière, un plan pour seul objet. Dans le mouvement, les actions, les jeux, les envies et les convictions se mêlent peu à peu. Les respirations retenues, les mètres défilent. Une seule prise et enfin un film.

Autoportrait(s)

Autoportrait(s)

Ce film collectif résulte d’un travail en atelier encadré par les réalisatrices Dyana Guaye et Julie Bonan, porté par la Fédération des MJC en Île-de-France et co-produit par le dispositif Passeurs d’images Arcadi. Son enjeu était de recueillir des souvenirs d’adolescence de huit adultes ayant grandi dans trois territoires fort différents : Corbeil Essonne, Bonneuil et le quartier du Marais à Paris, autant d’autoportraits cinématographiques auxquels sont associés des témoignages d’adolescents d’aujourd’hui, afin de créer une résonance entre les époques et les générations…

Rock the casbah

Rock the casbah

Quelque part dans Gaza, une unité de soldats israéliens patrouillent. Un des soldats est tué par une machine à laver lancée du haut d’un toit. Quatre soldats sont réquisitionnés afin de trouver le responsable, Ils sont cantonnés sur le toit d’où a été lancée la machine à laver. Une relation d’occupant à occuper se noue avec les habitants du quartier. Une population qui tout à la fois les craint et les hait et qui va rendre leur vie d’adolescents bien compliquée. La situation va basculer dans l’absurde quand un des soldats va •guill•égarer•guill• le prisonnier responsable de la mort de leur camarade.

Cinq caméras brisées

Cinq caméras brisées

Emad, paysan, vit à Bil’in en Cisjordanie. Il y a cinq ans, au milieu du village, Israël a élevé un “mur de séparation” qui exproprie les 1 700 habitants de la moitié de leurs terres, pour “protéger” la colonie juive de Modi’in Illit, prévue pour 150 000 résidents. Les villageois de Bil’in s’engagent dès lors dans une lutte non-violente pour obtenir le droit de rester propriétaires de leurs terres, et de co-exister pacifiquement avec les Israéliens. Dès le début de ce conflit, et pendant cinq ans, Emad filme les actions entreprises par les habitants de Bil’in. Avec sa caméra, achetée lors de la naissance de son quatrième enfant, il établit la chronique intime de la vie d’un village en ébullition, dressant le portrait des siens, famille et amis, tels qu’ils sont affectés par ce conflit sans fin.

Jaurès

Jaurès

Elle est venue voir. Je n’ai aucune photo de Simon à lui montrer, aucune trace que ces plans volés, pris des fenêtres de chez lui, du côté du métro Jaurès: le canal, les voitures, la vie de quartier et cette poignée de réfugiés afghans confinés sous la voûte Lafayette… Alors, Elle visionne avec moi, Elle m’interroge, nous voyons défiler les saisons de cette dernière année de ma vie avec Simon, les derniers mois du combat harassant des réfugiés pour trouver une place ici, à Paris. Bien sûr, tout est fini, campement et histoire d’amour, mais Elle et moi savons désormais que, l’air de rien,le monde entier en a été légèrement… transformé.

La nuit remue

C’est une histoire d’amitié. Sobhan et Hamid. Deux jeunes Afghans. Le voyage depuis l’Aghanistan jusqu’à Paris les a réunis. C’est là, autour d’un feu de fortune allumé au bord d’un canal, qu’ils se sont retrouvés. La nuit remue montre ce qui se passe parfois la nuit tombée au coeur de nos villes. Un film sur les passagers de la nuit en Europe, sur une jeunesse afghane qui se vit dans l’exil et qui, clandestinement, écrit son histoire. Avec des actes, des mots et des téléphones portables.

D’arbres et de charbon

D’arbres et de charbon

De génération en génération, la famille de Bénédicte Liénard a pris soin d’un petit bosquet au Borinage planté sur une ancienne fosse de charbonnage désaffectée. A l’annonce de la maladie incurable de son père, pour mieux comprendre ce qui la relie à son histoire, elle cherche des images. Multipliant les supports, traduisant des impressions, elle remonte librement aux origines de la famille. Voyageant dans ses souvenirs les plus intimes, elle s’éloigne parfois de ces arbres plantés sur cette terre de charbon.