LATINOAMERICANA 2002 – journaux parallèles

Road-movie à travers l’Amérique Latine, •guill•avec le Che comme prétexte•guill• – la route suit celle de son journal de voyage en 1952 – •guill•LATINOAMERICANA•guill• explore la société latino-américaine contemporaine et son rapport à sa propre conscience et à son histoire. Intégralement tourné en Super 8 mm, ce film est un journal de voyage impressionniste à la première personne qui part à la rencontre d’une Amérique des exclus, qui croit, lutte et pense, encore aujourd’hui, différemment.

Harguine, Harguine

Pourquoi veulent-ils tous partir coûte que coûte, acceptant tous les risques, malgré les dangers qu’ils savent terribles ? Qu’est ce qui les pousse à fuir leur pays ? Pourquoi sont-ils toujours plus nombreux à choisir cette voie ? Que cherchent-ils ? Qu’espèrent-ils y trouver ? Quel est donc ce rêve pour lequel ils sont prêts à mourir ?

À la limite… Traces

Au risque et limite de l’étouffement, une perception du monde dans un espace confiné. Petit à petit des images flottantes, des atmosphères de travail, des lieux de vie… Un mètre carré d’existence. Habiter un lieu, inventer des perspectives, vivre dans un temps autre que celui vécu par le commun des mortels et pourtant si semblable. Un paradoxe troublant. Réalisation : Luc Bitsch, Charles Cretello, Christian, Didier, Hakim El Ba, Joel, Marcel, Nordine Benziane, Philippe Tolila. Coréalisation : Regina de Almeida, Kamel Regaya, Anne Toussaint.

Motu Proprio

Il s’agit d’une réflexion autour de l’influence du mouvement quotidien utilitaire, de l’architecture industrielle, et du paysage urbain sur ma démarche chorégraphique. La danse traitée sous forme de séquences de dessins et peintures animés, est mise en relation avec des prises de vue tournées dans le port et la ville du Havre.

Siegfried Kessler A love secret

Siegfried Kessler, pianiste de jazz sarrois, est un personnage hors norme. Il vit depuis plus de vingt ans à la Grande-Motte sur un voilier de course. Son bateau c’est toute sa vie, c’est son amour. Mais si Kessler est un grand marin, il est aussi un très grand pianiste de jazz.

Joëlle Léandre Bassecontinue

Joëlle Léandre, contrebassiste, improvisatrice et compositrice est une des figures importantes de l’improvisation libre. Formée à la musique d’orchestre et à la musique contemporaine, elle joue plusieurs années au sein des ensembles Itinéraire, 2e2m ainsi que l’Intercontemporain de Pierre Boulez. Christine Baudillon ne s’est pas trompée : dès les premières images de son portrait, elle cadre serré un corps large, rond, amoureusement arc-bouté sur une pièce de bois non moins ronde, large, dansant elle aussi sous les coups d’archet et les allers et retours de la main sur son cou. Dans une réalisation sobre, tout en plans fixes, la cinéaste offre un idéal contrepoint à l’énergie débordante de son sujet.

Geschichte der Nacht

Des scènes de la nuit filmée dans quelques dix-neuf grandes villes européennes. Architectures nocturnes et rues presque vides : comme autant de présences disparues

Praejusios Dienos Atminimui

De rues en rues, de minutes en minutes le désert d’une ville moderne… Par de longs plans fixes et inquisiteurs, Sharunas Bartas propose une vision poétique d’une ville et de ses habitants. En compagnie d’un saltimbanque errant, une pérégrination urbaine empreinte de fatalité et de résignation.

Lumière du Nord

En cette fin d’automne, juste avant que la nuit polaire n’ensevelisse tout, quelques heures de lumière par jour subsistent dans le village de Soumskiy Pozad, à mille kilomètres au nord de Saint-Pétersbourg, en Carélie, au bord de la Mer Blanche. C’est la Russie des forêts sans fin et des carrés de patates. Relié au reste du pays par une vague route boueuse et un morceau de voie ferrée, le village vit dans un temps suspendu et mystérieux. Les habitants, robustes et intransigeants, travaillent tranquillement : aucune nécessité autre que les conditions climatiques ne les presse. C’est la Russie heureuse, encore, et froide.

La Maison vide

Dans les confins de l’Amérique du Nord, une petite communauté espagnole fondée au début du XIXe siècle survit, ou plutôt s’éteint tranquillement, au milieu d’une région aride rongée par la rouille, la bière et les vents de sable. Des carcasses d’engins agricoles et des cadavres de vaches jonchent la terre ingrate. Ce monde filmé à distance d’ivrogne donne une impression de déroute délicieuse. Le chaos des jours ordinaires d’un lieu vidé de tout ne rend pas l’existence plus difficile, mais plus légère.