Hiver (les grands chats)

Les enfants s’en tapent de l’hiver qui arrive. À se marrer sous les grands chats, à s’embrasser. Sous de pauvres abris. Il fera nuit de plus en plus tôt. L’hiver tombé comme une sentence, ça y est faut allumer. J’aurais voulu que Mimi soit intacte, rien n’aurait dû l’atteindre… Ni l’hiver.

Actualités démocratiques

Faire renaître en salle les actualités mais en permettant à tout un chacun de proposer sa lecture des fait, d’ affirmer une subjectivité, de le revendiquer par la forme.

Eden end

Les vacances heureuses d’une famille aisée. Une réflexion sur le progrès et la vie moderne où plaisir rime avec excès.

Le cinquième quartier

Dans une usine d’abattage de bovins du sud de la France,la mécanisation adapte un geste ancestral (mise à mort et découpe d’un animal) aux exigences de productivité contemporaines.

111 suite

Work in progress Pour faire. J’entreprends des voyages dans différentes cultures pour y rencontrer l’activité humaine la plus traditionnellement méprisée qui contient l’humanité de l’Homme. Je cadre serré les gestes répétitifs de travailleurs manuels. Je gagne la vie en accumulant les gestes et en traçant une suite en ligne de fuite. C’est un voyage aléatoire commencé dans mon atelier, à partir de ma propre activité, sans fin.

Bleu

Vidéo pour trois écrans et trois bandes son réalisée au Kazakhstan en résidence au centre d’Art contemporain d’almaty. Espace extérieur de la ville en chantier et espace privé : deux temps portés par l’image et le son.Ils rencontrent celui du spectateur assis au centre de l’installation proche des écrans et traversé par le son.

No more story

No more story est un projet narratif qui utilise des voix, du son, des textes, des photos, du dessin et de la vidéo pour construire un labyrinthe d’histoires. Les artistes sont présents au centre du dispositif et construisent en direct l’histoire.

Watt

Le Watt de Cuxhaven (prononcé Vatt) se trouve à l’embouchure de l’Elbe en mer du nord. Ici la mer se retire sur des centaines de mètres étirant la limite entre terre et eau. Les personnages dérivent dans cet espace sans repères où le sol improbable se dérobe dans le mouvement de la marée.

Time after Time

•guill•Il y a en nous une impossibilité à imaginer ce qui n’est pas nous. Par manque de curiosité, manque de pouvoir. En ce qui concerne le cheval que l’on voit dans mon film, beaucoup de gens ont un rapport presque physique à ce qui lui arrive et justifient cette hypersensibilité par le fait qu’ils considèrent le cheval comme un être humain. Mais ce serait peut-être plus juste de penser que, dans ce cheval, la présence humaine qui vit, c’est surtout celle qui a construit ce décor urbain autour de lui, et qui rend sa présence absurde. Penser qu’il signale surtout le dysfonctionnement du monde qui l’entoure.•guill• A.S