Mieux vaut prévenir…

Mieux vaut prévenir… est un texte extrait de En Guerre paru en avril 2004 chez Inventaire-Invention. Par accumulation grotesque de noms de guerriers (ou de figures ridicules : Hulk, Rintintin, le gang de la banlieue sud, etc…), Jean-Michel Espitallier, fidèle à ses modes opératoires (liste, dérision, comique), parodie le discours de l’état-major américain qui, au cours de l’hiver 2002-2003, assurait que les Etats-Unis n’attaqueraient pas l’Irak tout en amassant des troupes un peu partout dans la région. Ce texte a été ensuite « machiné » par Pierre-Alexandre Loy et Nicolas Frize pour être projeté sur un mur de l’hôpital Saint-Lazare à Paris, à l’occasion des Nuits blanches 2004.

Entre-Temps

Une marche dans une vallée qui contourne le Manaslu. La présence fantomatique mais bien réelle des maoïstes m’empêche de filmer dans les premiers jours. Puis les militaires disparaissent, l’image peut exister. Durant cette avancée, une caméra super8 capte le temps de la marche où l’esprit glisse, se fragmente, se boucle, s’émeut et une caméra vidéo enregistre le temps qui se déploie.

Bataille de neige contre Tag Nazi

Dans cette seconde vidéo du diptyque contre les tags nazi, Régis Perray ramasse la neige à ses pieds et la lance contre une des nombreuses inscriptions antisémites, ici •guill•Les juifs au gaz•guill•, sur les murs de la ville de Lublin en Pologne. Ainsi, pour l’hiver, la neige blanche recouvre, cache de façon éphémère ce tag.

Hezraelah

Des propos sur la guerre récente au Liban.

Transit

Filmer ou photographier dans les lieux de passage entre l’Égypte et Gaza est interdit. Le manque d’images conséquent au fait précité est mis en exergue dans cette vidéo par le montage : des images fixes prises hâtivement, irrégulièrement ponctuées d’espaces vides (noirs), apparaissent sous forme de diaporama, la seule dimension sonore étant le bruit d’un projecteur diapo. Pour tout dénouement, une unique séquence en mouvement (ralenti). Transit, réalisé en septembre 2004, reflète les conditions de la difficile, voire de l’impossible, mobilité des Palestiniens aujourd’hui.

La Bande anonyme

« La première des trois formes de société dont se détache, comme d’un arrière-plan sombre et primitif, notre société basée sur l’amitié personnelle et l’amour, est ce qu’on appelle la bande anonyme. Elle apparaît chez de nombreux invertébrés comme les seiches et les insectes, et même l’homme peut, dans certaines conditions déterminées, retomber en panique à l’état de la bande anonyme et ainsi régresser. » (Konrad Lorenz)

Shangaï Shangaï

Shanghaï Shanghaï présente Shanghai comme elle est conçue, pensée, imaginée en maquettes et en images de synthèse, et par ailleurs, il présente la réalité de quartiers sacrifiés. Ce film confronte trois types d’images, image utopique de cette ville, image métaphorique et image documentaire. Shanghai Shanghaï, de l’idéal des promoteurs immobiliers en image de synthèse à la réalité de quartiers sacrifiés. Le film présente Shanghaï de l’idéal en maquettes et en images de synthèse à la réalité de quartiers sacrifiés

Villa

Intrusion dans un domaine privé. Réalisée sur les bords de l’Oise en France.

The sleeping girl

Un quartier d’habitation résidentiel d’une ville énigmatique totalement désertique. Dans une atmosphère fantomatique et inquiétante par son manque de vie, seule la présence humaine d’une voix sur un répondeur téléphonique vient rompre ce silence.

Les dormeurs

Chaque jour de nouvelles personnes en attente d’un travail s’assoupissent dans un parc. Réalisée à Marrakech au Maroc.