
A côté(s)
Anne Philippe | 2005 | 45' | France
L’auteur du film retourne dans la ville où elle a vécu, enfant. Elle y rencontre Nenes, Mickey, Def, Béné et Marcus. alors commence une aventure du regard. Ce dont j’ai envie dans ce projet, ce n’est pas de faire un film sur, ni un film de, mais un film à partir d’échanges nourris de différences les plus grandes. Cela suppose une démarche et un processus d’élaboration particulier, et induit que soient possibles les conditions de l’échange.

A L’Est de Walbrzych
Max Hureau | 2004 | 57' | France
Le cinéaste Max Hureau a traversé l’Europe de l’Est en filmant et en photographiant au quotidien le travail et les conditions de vie des mineurs du charbon. Sa fascination pour cette profession l’a emmené dans un périple de plus de 7000 km, de la Silésie Polonaise jusqu’à la Sibérie Centrale où s’est dévoilée à lui une insupportable misère humaine. Le cinéaste a saisi dans l’urgence une profession et une culture qui s’effondrent alors que le nombre des mineurs reste encore considérable.

Alerte à Babylone
Jean Druon | 2005 | 95' | France
Le développement de la société technomarchande ne se fait pas sans que chaque jour de nouveaux dangers soient identifiés qui menacent les êtres vivants. Et s’il est devenu courant d’admettre que la prolifération des dispositifs technologiques ne va pas sans risques, il est en revanche toujours difficile de savoir comment prévenir ces risques. Une des plus importantes difficultés réside sans doute dans le fait que ces dispositifs supportent généralement la croissance économique, fondement du fonctionnement des sociétés occidentales. Ainsi toute alerte qui vise à prévenir un risque sanitaire ou écologique engendre simultanément le risque de freiner l’essor de produits qui soutiennent des marchés desquels dépend la vitalité d’institutions économiques dont nombreux sont ceux qui veulent croire qu’elles sont à travers le travail qu’elles offrent, le garant de notre prospérité et de notre bien-être. Alerte à Babylone en examinant une série de problématiques actuelles entend moins recenser les grands dangers qui nous assaillent que d’actualiser le constat depuis longtemps entrevu de l’artificialisation de la vie ; ce processus ne pouvant que s’accompagner du contrôle toujours plus poussé des organismes vivants et de leur enfermement social.

Axiome
Tom Hanson | 2004 | 54' | France
“De nos jours, quelque part entre les puissantes montagnes de Perse, du Caucase, et d’Asie mineure … Un auteur réalisateur qui souhaite faire un documentaire imagine un personnage qui n’existe pas et qui a la faculté de voyager à travers les corps. Ce dernier va tour à tour incarner un jeune paysan qui rêve de fuir la campagne pour des espaces plus urbains, une prostituée violée, un client narcissique, un artiste déchu et enfin un déserteur résistant.”

Azrak-Ramadi
Mohamad Al Roumi | 2004 | 23' | France
De retour sur les lieux de son enfance en Mésopotamie du Nord pour travailler comme photographe sur une mission archéologique, l’auteur apprend que toute cette région va être engloutie dans les eaux du plus important barrage construit sur l’Euphrate en Syrie. Le cinéaste décide de témoigner d’une splendeur vouée à être, à jamais, dérobée aux regards.

Blockade
Sergueï Loznitsa | 2005 | 60' | Russie
Archives du blocus de Léningrad…

Border
Laura Waddington | 2005 | 27' | France/Angleterre
En 2002, Laura Waddington a passé plusieurs mois dans les champs autour du camp de la Croix Rouge à Sangatte avec des réfugiés afghans et iraqiens qui essayaient de traverser le tunnel sous la Manche pour rejoindre l’Angleterre. Filmé entièrement de nuit avec une petite caméra vidéo, Border est un témoignage personnel sur le sort des réfugiés et la violence policière qui a suivi la fermeture du camp.

Ça sera beau (from Beyrouth, with love)
Wael Noureddine | 2005 | 30' | France - Liban
Beyrouth, ou peut-être n’importe quelle ville en guerre avec elle-même. Ici aucun conflit ne se règle jamais, aucun mur ne se répare. Dans la ville trouée, les déflagrations résonnent mieux. On a le choix entre l’armée et la religion, ou bien alors la religion et l’armée. La dose d’héroïne coûte 5 dollars. Je rends visite à quelques connaissances et j’envoie mes cartes postales.

Cairo Hours
Delphine Jacquet et Philippe Lacôte | 2003 | 52' | France
Une déambulation singulière au Caire…

La Colonie
Vincent Roux | 2004 | 26' | France
Filmer un lieu pour interroger sa mémoire. Eprouver l’interdit qui tient à distance. Le découvrir en l’observant, en le parcourant, en l’arpentant. Projeter à travers lui des éléments d’histoires, vécues ou imaginaires, impossibles à comparer.

Comme des enfants
Nicolas Cornut | 2004 | 57' | France
Nous regardons rarement ceux qui sont assis dans la rue.
Ils sont à hauteur d’enfant, de nos enfants. Leurs regards se croisent. À partir de ce constat, le Directeur de la Maison de l’Enfance de Lyon a imaginé un projet pédagogique un peu fou : organiser des rencontres entre les enfants et les sans-abri du quartier. Ce film pose un regard humain sur la réalité des sans-abri. Face aux enfants, malgré la misère, la solitude et la douleur, ces hommes se livrent. Ce qui s’offre à notre regard, c’est une humanité déchirée, dérisoire parfois, mais toujours vivante.

Des vacances à l’île Maurice
Pierre Primetens | 2005 | 42' | France
Ma mère est morte lorsque j’avais 5 ans. Mon père ne m’a jamais parlé d’elle. Il s’est marié avec une mauricienne. J’ai dû l’appeler maman. Nous passions toutes nos vacances d’été dans son pays. Puis mon père s’est converti à l’islam. Il m’a rebaptisé Bilal, il m’a fait circoncire. Il y a trois ans, pour la première fois, j’ai souhaité que l’on parle de ma mère. Il n’a rien voulu me dire. Depuis, il ne veut plus me voir. Cet été, je pars le retrouver à l’île Maurice… J’aimerais que l’on se réconcilie.

Des zoos et des hommes
François Mécili | 2005 | 72' | France
« Des zoos et des hommes » est un essai documentaire qui raconte le parcours initiatique d’un jeune homme de 20 ans qui découvre, à travers ses pérégrinations dans Paris, les stigmates d’une mémoire coloniale tronquée. A partir du Jardin colonial de Vincennes qui fut jadis un zoo humain, le film propose une déconstruction de ce premier regard faussé porté sur l’autre, qui continue aujourd’hui de distiller son poison.

Devant elle
Angela Terrail | 2005 | 18' | France
Une jeune femme française, noire, vit au Mozambique. C’est Lise, elle erre dans la ville, observe sans se mêler, reste lointaine. Quelqu’un la filme dans sa chambre d’hôtel, Lise parle d’elle, avec maîtrise, distance. Puis peu à peu elle se dévoile, lâche prise, pour un instant.

Donner le jour
Martin Verdet | 2005 | 78' | France
« La mort de ma mère libéra en moi une intensité telle qu’il me sembla fou de vouloir l’esquiver. » « Donner le jour » est le journal intime d’un homme qui filme sa femme pendant neuf mois. Son deuil, douloureusement, amoureusement, se cherche et se transforme au quotidien. Les signes de vie et de mort s’entremèlent. Tandis que Paola, allongée aux côtés de sa mère, écoute le récit de sa naissance, Martin, seul avec son père, vide l’appartement de son enfance. L’expression dit : « faire son deuil ». Ce film nous révèle que c’est aussi le deuil qui nous fait.

Dreyer pour mémoire, exercice documentaire
Olivier Derousseau | 2004 | 59' | France
•guill•Il existe un lieu à Roubaix (France), la Cie de l’Oiseau Mouche qui accueille et forme des travailleurs / acteurs handicapés. Je veux dire déclarés et identifiés comme tels. Des amis. Qui travaillent. Trente cinq heures par semaine. Cette compagnie domiciliée au lieu dit « le Garage » produit avec ces acteurs des spectacles. Et en reçoit aussi. Ces acteurs sont les protagonistes du film.•guill•

Du soleil en hiver
Samuel Collardey | 2005 | 17' | France
Michel, éleveur en Franche Comté, profite du calme de l’hiver pour passer du temps avec son jeune apprenti Francis. Une solide amitié va les lier.

D’un chagrin j’ai fait un repos
Laetitia Carton | 2005 | 19' | France
C’est Jean Vigo qui t’a donné envie de faire ce film. Il disait qu’il voulait que ses films donnent la nausée et qu’au moins au cinéma on ne puisse plus supporter la vue de ce que l’on regarde tous les jours avec indifférence ou avec complaisance en grandeur nature.

Entre Muros
Ribeiro Joao et Costa Jose Filipe | 2003 | 75' | Portugal
Entre le Portugal et l’Ukraine, ce documentaire accompagnera le quotidien des deux cousins dans l’illégalité et leur retour dans leur pays; ce qu’ils ont amené dans leur migration : une volonté, une ambition, une discipline intérieure et les mémoires d’un règime effondré, et ce qu’ils en ramènent : un désir, une envie de vivre dans un monde de consommation, ou bien seulement, l’argent pour finir une maison à la campagne? De quoi est fait le courage de vivre illégalement dans un monde totalement différent? Que vont y découvrir Serguei et Eduard?

La Femme seule
Brahim Fritah | 2005 | 23' | France
Lega Akosse, une jeune femme Togolaise a été victime d’esclavage moderne. Un luxueux appartement parisien est le théâtre des réminiscences de son passé. Ainsi, dans les pièces vides résonne sa voix qui raconte les conditions de sa venue en France, ses souffrances et comment un fragile processus d’affranchissement s’est lentement mis en place, grâce aux objets qui constituaient son environnement quotidien.

Le Filmeur
Alain Cavalier | 2005 | 100' | France
Ciné journal 1994-2004, Cinéma-Vie, imprégné d’une •guill•présence•guill• au monde si singulière. Depuis 1979 et Ce répondeur ne prend pas de message, Alain Cavalier occupe une place originale parce que ses films, intimes, parlent à chacun de nous. Un cinéma où l’imaginaire, l’échappée créative, expressive reste envisagée, envisageable.

Hadja Moï
Laurent Chevallier | 2005 | 52' | France
Hadja Moï vit à Conakry, capitale de la Guinée. Elle a environ 103 ans. Respectée comme la doyenne d’une grande famille, elle vit au milieu de ses enfants et de ses petits enfants. Personnage hors du commun, elle est le symbole d’une tradition, l’éducation orale, qui tend à disparaître. En suivant une part de la vie quotidienne de Hadja, ce film immortalisera ses pensées et transmettra un peu de sa sagesse.

Die Herren
Patric Chiha | 2005 | 52' | France / Autriche
À la Maison des Artistes de l’hôpital psychiatrique de Gugging, près de Vienne en Autriche, quatorze peintres vivent et travaillent. L’écriture, souvent au centre de leurs œuvres, inspire ce film qui rend compte de leur rapport singulier et émouvant à la folie, à l’art et à l’Autriche, marqué par le souvenir et construit dans l’isolement.

Ils ne mouraient pas tous mais tous étaient frappés
Marc-Antoine Roudil et Sophie Bruneau | 2005 | 80' | France / Belgique
Nanterre, Garches, Créteil. Trois hôpitaux publics, trois consultations spécialisées. Dans l’intimité de leur bureau respectif, une psychologue-psychanalyste et deux médecins reçoivent des patients envoyés par leur médecin du travail. Tour à tour, un petit nombre de personnes de milieux professionnels très différents racontent leur souffrance au travail dans le cadre d’un entretien unique.

Ins Osen
Sergueï Loznitsa et Marat Magambetov | 1998 | 35' | Allemagne / Russie
La vie quotidienne en milieu rural, quelque part en Russie. Emouvant et amusant en même temps.

Invente-moi un pays
Catalina Villar | 2005 | 56' | France
J’ai proposé à des enfants apprenant à vivre en exil en France de faire avec eux un court-métrage de fiction. Ils vivent tous dans un CADA à Melun, ont quitté un pays en guerre ou une situation de répression extrême. Je filme lorsqu’ils rêvent ce court-métrage, l’écrivent, le repèrent et le préparent. Ce processus de création sera l’occasion de parler ou d’évoquer des souvenirs. Ce qui me semble important n’est pas la vérité de ce que les enfants ont vécu ni la réalité des guerres qu’ils ont traversés. C’est plutôt l’imaginaire qu’ils déploient pour s’en sortir.

Journal international des quartiers
collectif | | 0'
Un programme de web tv à l’initiative de Télétamburos (Vénézuela).

J’ai pas tué Saddam !
Guillaume Bordier | 2005 | 50' | France
La vie dans une petite auberge dans les montagnes afghanes, au milieu de l’hiver. Deux pièces : une cuisine et une pièce commune où l’on mange et dort à même le sol. On y croise des commerçants, des soldats, des paysans des montagnes voisines, des trafiquants d’héroïne, des patients du dispensaire et… un voyageur occidental avec sa caméra, tombé là par hasard. Le film retrace les liens créés dans ce lieu isolé, pendant plusieurs semaines, entre le réalisateur et les gens de passage : un échange de regards.

J’ai quitté l’Aquitaine
Laurent Roth | 2005 | 52' | France
Un réalisateur interné dans une institution psychiatrique tente de trouver la guérison en convoquant l’ensemble des membres de sa famille pour un test collectif: il s’agit, à l’aide d’une boîte de jeu de construction, d’essayer de restituer le plus exactement possible le bonheur tel qu’il était dans la maison de famille, disparue il y a maintenant 25 ans. Si un seul membre de la famille réussissait à tout restituer, le patient pourrait guérir, c’est une chose certaine… Mais rien ne devait se passer comme prévu.

The Land of Silence
Vimukthi Jayasundara | 2000 | 32' | Sri Lanka
Estropiés, paysans sans ressources, engagés par nécessité dans l’armée sri lankaise… Le cinglant constat des désastres de la guerre.

La légende de la mère perdue
collectif | 2005 | 20' | France
Le court métrage réalisé par les enfants du film •guill•Invente-moi un pays•guill•, sous la direction de Catalina Villar.

Liebe Arbeit
Vanessa Lenzi | 2005 | 46' | France
La trentaine passée, je ne suis toujours employée nulle part. L’idée de travailler un jour, d’avoir un emploi fixe qui occupe mes journées, mes semaines, ma vie, l’idée de ne plus posséder mon temps, m’a depuis toujours paru insupportable.

Ningun Lugar en Ninguna Parte
Jose Luis Torres Leiva | 2004 | 70' | Chili
Une journée personnelle à travers l’image et le temps. Le portrait d’un quartier marginal. Une rencontre entre la réalité et la fiction.

Le Noir éclaire
Catherine Bareau | 2004 | 60' | France
Le Noir éclaire est un assemblage de séquences visuelles et sonores courtes, éléments bruts de réalité sans scénario préétabli, ni sujet à traiter. Le fil directeur s’est orienté autour du ressenti de la projection de cinéma, motifs et dispositif étant partie prenante du sentiment déréglé de la durée, de l’espace de la salle, du noir et de la lumière, de la vision et de l’écoute du spectateur. Le noir éclaire, c’est l’émergence du film comme expérience partagée avec les spectateurs. Placés au milieu de la salle comme aux premiers temps du cinéma,Vincent Gobert et moi-même générons les images et les sons préenregistrés. Au cœur de la camera obscura, le film est en train de se faire. Des personnes regardent des paysages, les décrivent, un enfant fixe la lumière, s’y aveugle, d’autres prennent des photos sur une plage…

Paysage
Serguëi Loznitsa | 2003 | 60' | Russie et Allemagne
L’hiver. Un arrêt d’autobus dans un bourg de Russie. Les gens attendent le car. Des bribes de dialogues, des fragments de conversations laissent percevoir leur univers. Leur mode de vie et leur comportement sont embrassés dans un unique mouvement de caméra.

Pepina
Pablo Agüero | 2005 | 15' | France
Pepina, métaphore d’une dernière maternité à 70 ans, avec ses joies et ses difficultés.

La Peur du vent
Harold Vasselin | 2002 | 64' | France
Celle qu’éprouve ce jeune enfant dans les rues de la ville neuve, claire, droite, sans arbres… Le Havre fabriqué d’un seul geste sur les ruines d’une époque.

Plus loin que la nuit
Robert Cahen | 2005 | 10' | France
Au-delà d’une vision première de la réalité d’un marché de Hanoï, dans l’idée et le désir de faire ressentir la nécessité et la vie, le film déroule un quotidien qui défie le temps et installe par delà sa représentation, une éternelle histoire. Une femme se coiffe dans la nuit, un train passe entre les maisons, une foule se presse et travaille. Un enfant oublié attend.

Polustanok
Sergueï Loznitsa | 2000 | 25' | Russie
Les trains roulent dans la nuit sans s’arrêter. Les gens dans la gare sont tous endormis. Pourquoi sont-ils si fatigués? Qu’attendent-ils?

Portret
Sergueï Loznitsa | 2002 | 28' | Russie
Un village russe. Les habitants posent avec leur chien, dans leur jardin, devant leur maison, dans la plus parfaite immobilité. Portrait d’une communauté paysanne à travers les saisons dans ses gestes les plus simples.

Poselenije
Sergueï Loznitsa | 2001 | 79' | Russie
Le film montre une journée dans une très étrange colonie russe. Une journée, c’est comme une vie entière…

Pour vivre, j’ai laissé
Bénédicte Liénard | 2004 | 30' | Belgique
En septembre 2004, à Bruxelles, des cinéastes rencontrent un groupe de demandeurs d’asile. Ceux-ci s’emparent de la caméra et filment eux-mêmes leur intimité dans un centre pour réfugiés. Il s’agit pour eux d’enfin se donner une image et de se faire entendre.

Quelques miettes pour les oiseaux
Nassim Amaouche | 2005 | 28' | France
Rwached, un no man’s land à la frontière, le dernier village en Jordanie avant l’Irak…

Qu’est-ce que vivre?
Christophe d'Hallivillée et Christine Spianti | 2005 | 41' | France
Vidéo-portraits d’habitants de St Ouen et de Paris 18e réalisés à partir de l’énoncé •guill•qu’est-ce que vivre?•guill•.série 1 et 2

Regards libres
Romain Delange | 2005 | 12' | France
Des enfants regardent, commentent et critiquent un objet… Lequel?

Schwitttrace
Isabelle Vorle | 2005 | 44' | France
Schwitttrace résulte d’un voyage sur les traces de l’artiste Hanovrien Kurt Schwitters (1887 – 1948) en Europe du Nord*. Sur une bande sonore tirée de la fameuse Ursonate**, qu’elle interprète intégralement, Isabelle Vorle, peintre, installe un collage rythmé de paysages picturaux comme d’images abstraites et de restes de constructions Merz, captant les liens secrets qui l’attirent vers ce singulier dadaïste.* Allemagne, Norvège, Angleterre et Ile de Man. ** •guill•Sonate des sons primitifs•guill•.

Segodnya my postroim dom
Sergueï Loznitsa | 1996 | 28' | Russie
Un jour, sur un chantier à Moscou. Tout comme les saisons passent, les gens travaillent différemment : vite ou lentement, avec énergie ou sans…

Seven Invisible Men
Sharunas Bartas | 2004 | 119' | Lituanie / France / Portugal
Dans le Sud de l’ancienne Union soviétique, des hommes et des femmes hostiles à la société ont le désir de fuir la justice, ou eux-mêmes.

Si loin du crime
Olivier Hémon | 2005 | 51' | France
Une amitié brisée par un crime. Un voyage lointain pour s’arracher au chaos. Quitter les routes, dériver au long des fleuves, disparaître dans la jungle.A la recherche de la lumière…

Sorties d’usine
Images et paroles engagées - Marseille | | 52' | France
Mémoires ouvrières des quartiers nord de Marseille.

Souvenirs d’un voyage dans le Maroc
Christophe Clavert | 2005 | 60' | France
« Est-il possible de raconter de manière à se satisfaire les événements et les émotions variées dont se compose un voyage ? »

Sur tes épaules
Stéphanie Boring | 2004 | 14' | France
Film en forme de lettre à un frère absent.

La tercera vida
Vanja D’Alcantara | 2005 | 47' | Belgique
Purificacion Crego est incarcérée depuis 11 ans dans la prison d’Avila, à 100 km de Madrid. Aujourd’hui, elle a 29 ans. Elle est à deux semaines de sa sortie. La tercera vida est une rencontre avec cette femme prisonnière depuis ses 18 ans, qui est sur le point de retrouver sa liberté. C’est un portrait à huis clos, un témoignage intime et spontané dans lequel se dévoilent les événements de son passé, l’expérience de sa vie carcérale, et les perspectives de sa liberté imminente.

Terra Magica
Fanny Guiard | 2005 | 74' | France
Suivre l’exemple du personnage incarné par Mia Farrow dans le film de Woody Allen « La rose pourpre du Caire » : traverser, comme elle, l’écran du cinéma de quartier pour rejoindre, corps et âme, l’univers du film dans lequel, jusque-là, son esprit seul se projetait. Traverser cette frontière du raisonnable pour se retrouver du côté de la magie, de la poésie. Du côté du cinéma. De cette même manière, radicale et déraisonnée, j’ai voulu entrer dans un film du cinéaste suédois Ingmar Bergman. Peu importait lequel, je les aimais tous.

Toi, Waguih
Namir Abdel Messeeh | 2005 | 29' | France
Le film dresse le portrait de Waguih, mon père, à travers son passé de prisonnier politique, et de ses 5 années passées dans les camps de Nasser. C’est l’histoire d’une relation entre un père et son fils, cinéaste, à travers le silence qu’il y a eu entre lui et moi, et de ma volonté de le briser.

Tweety Lovely Superstar
Emmanuel (aka Eman) Gras (aka Oktaï) | 2005 | 18' | France
Quatre hommes et un enfant sur un immeuble, sous un soleil de plomb. Leur travail: le détruire. Leurs outils: leurs bras. Le labeur de ce jour est leur labeur de chaque jour.

L’Usine
Serguëi Loznitsa | 2004 | 29' | Russie
Une journée dans une usine. Le film décrit, en deux parties, la relation de l’homme au monde des machines : l’homme comme faisant partie du monde des machines ou le monde des machines comme une part de l’homme…

Vide pour l’amour
Vimukthi Jayasundara | 2002 | 28' | Sri Lanka
Dans la moiteur sri lankaise, ou sur les falaises nordiques battues par le vent, les mêmes corps mutiques glacés que n’agitent plus que des pulsions primaires.

Vivre à Tazmamart
Davy Zylberfajn | 2005 | 72' | France
Pendant 18 ans, 58 hommes ont •guill•disparus•guill•. D’aout 1973 à septembre 1991, ces hommes sont détenus au secret dans des conditions effroyables à Tazmamart, dans le sud-est marocain, pour assouvir la vengeance d’un seul, le roi Hassan II. Plus de la moitié d’entre eux sont morts dans de longues souffrances et sont enterrés dans la cour de Tazmamart. Sous la pression internationale et après avoir longtemps nié l’existence de Tazmamart, le roi fait sortir en septembre 1991 les 28 détenus encore en vie. 5 d’entre eux témoignent et racontent leur résistance.